Lotus, un nom synonyme d'innovation.

Les cinq légendes : Lotus

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F1. La chronique Pitstop poursuit son tour d'horizon des grandes écuries de la F1. La chronique de cette semaine est consacrée à Lotus qui aura marqué par l'ingéniosité de son créateur : Colin Chapman.

Depuis sa création, la F1 est synonyme d'innovation. L'écurie Lotus représente à elle seule cette idée. Arrivé en Formule 1 en 1958 après une saison de F2, le Team Lotus de Colin Chapman n'a cessé d'innover avec plus ou moins de succès. Pourtant l'aventure aurait pu tourner court. La saison 1958 n'ayant pas été des plus réussies, Chapman avait pensé jeter l'éponge. Il a fort heureusement changé d'avis. La saison 1959 n'est pas forcément meilleure que la précédente malgré une quatrième place au championnat des constructeurs mais c'est cette année-là que Colin Chapman découvre un jeune fermier écossais qui laissera son empreinte dans la catégorie : Jim Clark. Le futur double champion du monde fait ses premiers pas en F1 en 1960 à l'occasion du Grand Prix des Pays-Bas disputé sur la piste de Zandvoort. Cette saison voit la première victoire d'une Lotus du team de Rob Walker confiée aux mains de Stirling Moss dans les ruelles étroites de Monaco. L'Anglais récidivera l'année suivante en donnant une leçon de pilotage aux pilotes Ferrari pourtant mieux armés car la Scuderia avait mieux préparé le changement de réglementation moteur. Moss gagnera encore au Nürburgring. Sur une piste humide, il choisira de s'élancer avec des pneus pluie alors que ses adversaires décident de monter des gommes pour piste sèche. En fin d'épreuve la pluie refait son apparition et Moss dépose la concurrence. Dans le clan du Team Lotus, les succès de l'équipe Walker font quelque peu rire jaune. Mais lors de la dernière épreuve du championnat, que Ferrari ne dispute pas suite au décès de Von Trips à Monza, Ireland permet à Lotus de remporter sa première victoire.

La saison 1962 marque la première trouvaille de Chapman. Alors qu'il avait présenté une Lotus 24 avant le début du championnat, l'Anglais arrive à la première course avec une Lotus 25 qui relègue déjà la Lotus 24 au rang des antiquités. Cette voiture possède un châssis monocoque alors que la norme de l'époque était au châssis multitubulaire, ce qui améliore la sécurité mais surtout la rigidité et donc la tenue de route. Mais comme souvent avec Lotus, la fiabilité jouera les troubles-fêtes. Après avoir dû laisser filer la victoire à Zandvoort et à Monaco, Clark gagne enfin à Spa, une piste qu'il détestait pourtant prodigieusement. L'Écossais joue le titre avec Hill, sur BRM, plus régulier. Mais au moment d'aborder la dernière course du calendrier, tout est encore possible pour les deux hommes. Clark s'envole, mais une fuite d'huile le privera de titre au profit de Hill qui ne pouvait pourtant pas lutter ce jour-là. Ce ne sera que partie remise puisqu'en 1963 Lotus dominera le championnat avec sept victoires, autant de poles et six meilleurs tours en course, le tout en dix épreuves. L'Écossais est sacré trois Grands Prix avant la fin de saison. Ce succès attire Ford et même Jaguar – qui avait déjà équipé une Ferrari cliente à Monza en 1950. Mais Chapman tient à son indépendance et décline les propositions des deux constructeurs.

Après une saison 1964 de transition, les pneus Dunlop ayant changé de dimensions, Lotus domine à nouveau l'édition 1965 du championnat du monde de Formule 1. Cette année-là elle s'impose également aux mythiques 500 Miles d'Indianapolis avec Clark. Pour 1966, la réglementation moteur change à nouveau (la cylindrée passe de 1500 à 3000 cm³) et pour ne pas revivre la déconvenue de 1961, Chapman prend contact avec Ford qui a été de l'aventure des 500 Miles afin de financer un V8 qui sera badgé Cosworth (société fondée par deux anciens de Lotus). Mais le nouveau moteur n'est pas prêt à temps pour le championnat 66 et c'est donc avec un V16 BRM que Lotus défend ses couleurs sans briller. Pour 1967 le V8 Cosworth est opérationnel mais la Lotus 49 ne fait son entrée qu'à Zandvoort, 3ème épreuve du calendrier. Première sortie, premier succès. Graham Hill signe la pole tandis que Clark s'offre la victoire. Mais la suite des événements ne sera pas du même bois, la fiabilité restant le point faible des créations de Chapman.

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