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F1. Alexander Rossi croit en un avenir chez Marussia

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Alexander Rossi croit en un avenir chez Marussia

F1. Alexander Rossi a failli réaliser ses débuts en F1 à l’occasion du Grand Prix de Belgique. Mais pour lui, sa situation chez Marussia est idéale et prometteuse pour l’avenir.

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Alexander Rossi s'est fait sa place chez Marussia
© Marussia / Alexander Rossi s'est fait sa place chez Marussia

En juillet, l’Américain Alexander Rossi a décidé de quitter Caterham. Mais cette décision a été prise à la fois à cause du changement d’actionnaires mais également à son début de saison raté en GP2, chez Caterham Racing : « Pour être honnête, un peu des deux. Evidemment, la principale raison est le changement d’actionnaires car, depuis l’époque Team Lotus, mon principal lien avec l’équipe était Tony Fernandes. Donc lorsqu’il a quitté l’écurie, ça a été un gros contrecoup pour nous. Mais effectivement le début de saison en GP2 n’était pas très prometteur car nous avions du mal à trouver la performance et à régler les différents problèmes. Donc lorsque de nouveaux actionnaires sont arrivés, cela avait du sens d’arrêter notre partenariat et de regarder ailleurs. Je pense que ça a été une bonne décision pour toutes les parties prenantes. »

Mais il n’est pas resté longtemps sur la touche car deux semaines après son départ de Leafield, il avait trouvé un nouvel employeur, avec Marussia. La structure de management autour du pilote a débuté les discussions très rapidement après l’annonce du changement d’actionnaires : « Dès le dimanche à Silverstone, je savais que je n’allais pas continuer chez Caterham en GP2. Je pense que Marussia a été au courant de ça et nous avons donc commencé les discussions et nous avons pu concrétiser un accord pour Budapest. Honnêtement, j’ai été un peu surpris car je ne m’attendais pas à ce qu’ils me contactent. »

Le jeune pilote est donc en position idéale pour comparer le fonctionnement au sein de deux écuries qui se battent pour intégrer le top 10 du championnat du monde des constructeurs : « Ces deux équipes travaillent extrêmement dur. Elles font tout ce qui est possible avec le budget à leur disposition. Ce qui m’impressionne le plus chez Marussia est leur efficacité. Ils sont clairement ceux qui ont le moins d’employés du plateau, en tout cas largement moins que Caterham. Je pense que c’est impressionnant qu’ils soient parvenus à surmonter tous les changements de cette année avec aussi peu de monde. Cela montre à quel point ils sont efficaces et productifs. »

D’un point de vue personnel, il est également ravi du changement puisqu’il est encore plus impliqué que chez Caterham : « J’en fais plus ici ! Dès le départ, je me suis bien senti ici, j’ai vraiment eu l’impression de faire partie de l’équipe. En dehors de la voiture, je me sens bien plus le bienvenu. »

Cependant, pour la première fois de sa carrière, il ne réalise pas une saison complète en compétition : « C’est clairement différent, cela fait bizarre. Ce n’est évidemment pas ce que je souhaitais en début d’année. Mais le GP2 n’allait nulle part. Nous n’arrivions pas à avoir le rythme que nous avions à la fin de la saison passée ou en essais hivernaux. Franchement, tout s’écroulait. Donc je pense que si j’avais terminé la saison là-bas, je ne pense pas que j’aurais été dans une meilleure position que maintenant. Je ne pense pas que nous aurions pu inverser la tendance. Donc sur le coup, ça a fait mal mais, avec du recul, je pense que c’était une bonne chose que cela m’arrive car maintenant je peux me concentrer sur mon avenir avec Marussia. »

Ainsi en Belgique, il a failli disputer sa première course en F1 puisque son équipe devait régler des problèmes contractuels avec Max Chilton mais il ne retire que le positif de la situation : « Ça a été un jeudi très intéressant, bien plus que ce à quoi je m’attendais. Il y a évidemment eu un grand sentiment d’excitation lorsque j’ai appris que j’allais piloter en course et un grand sentiment de déception quand j’ai appris que je ne pourrai finalement pas le faire. Les gens m’ont beaucoup demandé comment j’avais géré cela et, en fait, cela a été plus simple que je l’ai appris si tard. Parce que si je l’avais appris une semaine ou deux avant le week-end, l’excitation serait montée encore plus haut. Alors que là, c’est parti aussi vite que cela s’était présenté. Donc évidemment, j’ai été déçu mais le week-end ne s’est pas passé différemment de ce à quoi je m’attendais. »

Mais pour lui, le plus important est que l’écurie ait montré au monde extérieur qu’elle avait suffisamment confiance en lui pour lui confier un baquet en course alors qu’il n’avait jamais piloté leur monoplace : « Nous avons déjà vu d’autres équipes allaient chercher d’autres pilotes en dehors de l’équipe dans ce genre de situation. Donc que l’équipe m’ait donné le feu vert a à la fois montré la confiance qu’elle avait en moi mais a également renforcé la confiance que l’industrie dans son ensemble pouvait avoir en moi. J’ai donc gagné énormément en crédibilité au sein de la communauté des sports automobiles. Donc dans tous les cas, je suis gagnant. »

Cette expérience l’a donc conforté dans l’idée qu’il est désormais prêt pour arriver en F1 : « Vous savez, je savais que j’étais prêt à arriver en F1 si une opportunité se présentait. Mais tant que l’équipe ne vous a jamais dit, « Go », ça continue de trotter dans votre tête. Mais maintenant je suis sûr à 10.000% que je suis prêt pour la F1 ! »

C’est ce que l’épisode belge a peut-être le plus changé chez le jeune californien : « Spa a été un tournant. Maintenant je sais qu’il faut que j’aborde chaque week-end comme si j’étais en mesure de prendre le volant en course. C’est ce à quoi je pense tous les jours. »

Son objectif d’ici la fin de la saison est donc de rouler de nouveau. On peut légitimement penser qu’il sera certainement au volant lors de la séance d’essais du vendredi matin à Austin, devant son public, même si l’écurie ne l’a pas encore confirmé : « Rien n’est confirmé mais c’est clairement un de nos objectifs et même plus que ça. Mais nous devons également trouver un juste équilibre car on doit également respecter les pilotes qui sont là depuis le début de l’année. Quand ils sont arrivés, il n’y avait pas de pilote-réserve. Leur programme doit donc être adapté avec mon arrivée. Il faut donc être un peu patient mais, au bout du compte, je pense que je serai de retour dans la voiture cette année. Je ne sais pas combien de fois mais nous essayons évidemment d’en avoir autant que possible. »

Pour 2015, Alexander Rossi est catégorique par rapport à son objectif : « 100% la F1. Rien d’autre. J’ai consacré 7 ans de ma vie à l’Europe et je regarderai autre chose seulement le jour où il n’y aura plus d’autres possibilités en F1. Mais je n’en suis pas là. »

Pour lui, l’arrivée de Haas en 2016 n’est qu’une lointaine possibilité : « Oui, en tant qu’Américains, nous avons eu des discussions. Mais, à l’heure actuelle, ils ont clairement d’autres choses à faire que de se soucier de leur duo de pilotes. Nous n’avons eu aucune discussion pour que je vienne discuter avec eux. Je suis très heureux chez Marussia et je ne vois aucune raison d’aller ailleurs. »

De notre envoyé spécial à Monza

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