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Ferrari et Marussia se satisfont de la titularisation de Jules Bianchi

F1. Si Ferrari se félicite de voir Jules Bianchi avoir enfin l’opportunité de démontrer sa valeur en tant que pilote titulaire, Marussia se réjouit de compter le français dans ses rangs et de pouvoir désormais se concentrer sur ses derniers essais et sa préparation pour la saison à venir.

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John Booth est le nouveau patron de Jules Bianchi
© Marussia / John Booth est le nouveau patron de Jules Bianchi

Après la déception d’avoir vu Force India lui préférer Adrian Sutil, Jules Bianchi manifestait hier soir <a href="/f1/actualite/15059-jules-bianchi-a-ete-le-premier-surpris-de-sa-titularisation-chez-marussia.html"target="_blank"title="Jules Bianchi a été le premier surpris de sa titularisation chez Marussia">sa joie et sa propre surprise</a>d’avoir été recruté par l’écurie Marussia pour remplacer un Luiz Razia en proie à des difficultés d’ordre financier. S’il n’était pas le premier choix de l’écurie anglo-russe, le pilote tricolore n’en est pas moins porté en estime par son nouveau patron : « Nous sommes vraiment ravis d’accueillir Jules Bianchi au sein du Marussia F1 Team, » déclare John Booth, directeur de l’écurie de Banbury, dans un communiqué. « Jules est un talent avéré qui est tenu en haute estime dans le paddock. Il a suivi une trajectoire directe vers la Formule 1 et a réalisé des performances impressionnantes dans les différentes séries de promotion, notamment lors de sa saison 2012 en Formule Renault 3.5, alors qu’il était également pilote de réserve chez Force India. Il fait partie de la Ferrari Driver Academy et son pedigree l’a signalé sur le radar de nombreuses écuries durant l’hiver comme un pilote prêt à passer en Formule 1. »

Même son de cloche chez Ferrari où Luca Baldisserri, responsable du programme jeunes pilotes de la firme italienne, se réjouit de la promotion du Français : « Nous sommes ravis que Jules ait désormais l’opportunité de démontrer son indubitable talent au plus haut niveau des sports mécaniques. Pour progresser, ce n’est pas suffisant de simplement accumuler les kilomètres en essais ou durant les essais libres du vendredi, sur les Grands Prix. Chacun a besoin de se confronter à la concurrence en course. Nous croyons en ses qualités et nous sommes convaincus qu’il sera en mesure de prouver sa valeur, même dans un championnat aussi compétitif que celui-ci. »

Alors que Sergio Pérez l’avait rejointe après avoir été annoncé chez Sauber, en 2011, la Ferrari Driver Academy, fondée en 2009, peut enfin se féliciter d’avoir permis à un de ses jeunes pilotes de concourir dans la catégorie reine des sports automobiles. Le rôle de la Scuderia semble d’ailleurs avoir été déterminant dans la titularisation du Français même si, pour l’heure, rien ne permet d’affirmer que les monoplaces de l’écurie de Banbury seront propulsées, à partir de 2014, par le V6 italien. En effet, à l’image de ce qu’avait fait Red Bull en plaçant Daniel Ricciardo chez HRT en 2011, Ferrari peut très bien n’avoir consenti qu’un soutien financier.

Si Marussia ne cache plus être à la recherche d’<a href="/f1//f1/actualite/15059-jules-bianchi-a-ete-le-premier-surpris-de-sa-titularisation-chez-marussia.html/actualite/15045-F1-Marussia-Vers-un-changement-de-motoriste-en-2014-.html"target="_blank"title="Marussia : Vers un changement de motoriste en 2014 ?">un nouveau partenaire moteur pour remplacer Cosworth</a>au terme de la saison en cours, ce dossier reste cependant une question épineuse alors que l’écurie anglo-russe dispose déjà d’un partenariat avec Williams pour la fourniture du KERS et partage le simulateur de McLaren. Des partenariats qui auront d’ores et déjà une influence sur le soutien apporté par Ferrari à Jules Bianchi, comme le sous-entend Luca Baldisseri : « En ce qui nous concerne, nous allons continuer à lui fournir tout notre soutien, compatible avec les besoins de sa nouvelle équipe. »

Quoiqu’il en soit, le Français est désormais maître de son destin et devra, dès aujourd’hui, mettre l’ouvrage sur le métier pour s’acclimater à sa nouvelle écurie, permettant ainsi à Marussia de se focaliser à nouveaux sur les aspects sportifs après une semaine agitée en coulisses : « Nous pouvons maintenant nous concentrer sur la suite du programme d’essais et sur la préparation de ce qui s’annonce comme une saison prometteuse pour l’équipe. Jules peut désormais s’attendre à une initiation rapide à l’écurie au cours des deux prochains jours à Barcelone alors qu’il devrait rouler une journée et demie afin de permettre à nos deux pilotes de rouler sur le sec avec les dernières spécifications aérodynamiques, » explique John Booth.

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