Pastor Maldonado trouve la Williams FW35 " inconduisible"
F1. Pastor Maldonado craint que Williams n’ait régressé en 2013 et agite déjà le spectre d’une saison calamiteuse comme celle qu’avait connu l’écurie de Sir Frank Williams en 2011. Le Vénézuélien juge la FW35 inconduisible et ce en toutes circonstances.
Si le premier Grand Prix est habituellement l’occasion pour les équipes de savoir réellement où elles en sont par rapport à la concurrence, le constat semble plutôt amère du côté de Williams où Pastor Maldonado estime même que l’écurie a régressé : « Je pense que nous sommes revenus deux ans en arrière. Nous avons besoin de travailler très dur pour résoudre les problèmes : la voiture est inconduisible pour le moment et nous devons travailler. C’est tout. »
En 2011, l’écurie de Grove avait enregistré sa plus mauvaise saison depuis ses débuts sous sa structure actuelle en 1978. Le pilote vénézuélien, alors débutant, avait été le seul pilote de l’équipe à passer en Q3, à trois reprises, et n’avait pu faire mieux qu’une dixième place, en Belgique. Rubens Barrichello avait connu un bilan à peine meilleur avec seulement deux entrées dans les points : le Brésilien avait terminé en neuvième position à Monaco et au Canada.
Depuis, Williams a renoué son partenariat historique avec Renault et avait enregistré un retour plus que prometteur en 2012 avec la victoire du Vénézuélien au Grand Prix d’Espagne. L’écurie Britannique avait d’ailleurs davantage été "trahie" par le comportement de ses pilotes en piste que par sa mécanique. Les hommes de sir Frank Williams étaient donc logiquement pleins d’espoirs pour la FW35 qui n’avait été dévoilée qu’aux essais de Barcelone, disputant la première semaine de tests, à Jerez, avec une FW34 modifiée.
Éliminé en Q1 dans des conditions de piste humides, Pastor Maldonado espère être un peu plus performance en course mais n’est pas très optimiste : « La piste est très différente avec les conditions et tout le reste. Pour je ne sais quelle raison, nous n’avons pas réussi à adapter la voiture aux conditions, quelles qu’elles soient. Sur le mouillé, nous étions lents, mais sur le sec aussi, alors nous verrons bien. Le rythme de course semble être bien meilleur, mais le rythme en qualification est vraiment mauvais. »