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Fernando Alonso s'amuse de la situation chez Red Bull

F1. Ayant abandonné au deuxième tour du Grand Prix de Malaisie, Fernando Alonso regrette de ne pas avoir été sur le podium, estimant qu’il a raté « un bon moment ». L’Espagnol s’amuse en effet de la dégradation des relations entre les deux pilotes de chez Red Bull.

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Alonso regrette d'avoir vu le podium depuis les stands
© Ferrari / Alonso regrette d'avoir vu le podium depuis les stands

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, Fernando Alonso se réjouit des conséquences que pourrait avoir le duel à couteux tirés que se sont livrés les pilotes Red Bull pour la victoire lors du Grand Prix de Malaisie : « Aujourd’hui, comme je ne suis pas sur le podium, je rate un bon moment ! Je vais essayer de ne pas les laisser seuls à nouveau ! » s’amusait ainsi l’Espagnol sur < i>Twitter</i>, après la course.

La semaine passée, <a href="/f1/actualite/15177-alonso-critique-ouvertement-red-bull.html"target="_blank"title="Alonso critique ouvertement Red Bull">Fernando Alonso ne s’était pas privé de tacler l’écurie autrichienne</a>au lendemain du Grand Prix d’Australie, estimant que les hommes de chez Red Bull trouvaient toujours une bonne excuse pour se plaindre. Il y avait donc peu de chances pour que le pilote Ferrari rate l’occasion qui lui était donnée de tacler à nouveau les hommes de Milton Keynes : « C’est incroyable parce que c’est toujours l’écurie la plus droite dans ses bottes, celle qui fait toujours tout bien et qui ne fait jamais rien de mal, mais aujourd’hui nous avons vu ce qu’il en était vraiment, » commente le natif des Asturies dans les colonnes du journal espagnol < i>AS</i>. « Ça n’arrive pas chez Ferrari : nous sommes l’écurie la plus unie. Ils disent que ce sont eux, mais on a pu voir que ce n’était pas le cas. »

L’accrochage qu’il a eu avec Sebastian Vettel au départ du Grand Prix de Malaisie, et qui est à l’origine de la rupture de son aileron avant, amuse cependant beaucoup moins le pilote Ferrari : « Vettel s’est pratiquement arrêté au milieu du virage. Il était plus lent de 10 km/h. C’était une surprise de le trouver là. »

Si l’aileron avant de la F138 a tenu le premier tour, Fernando Alonso assume pleinement la décision qui a été prise de ne pas rentrer pour en changer même si cette décision a eu pour conséquence l’abandon du pilote espagnol, désormais relégué en sixième position au classement pilotes, à 22 points de son rival allemand : « C’est facile de dire ce que nous aurions dû faire. L’aileron ne semblait pas tellement endommagé, même à la télévision, et nous avons décidé de continuer parce que nous savions que nous allions mettre les pneus pour piste sèche au troisième ou quatrième tour. Nous avons pris un risque et ça a mal tourné, mais je pense que nous avons vraiment joué de malchance. »

Une mésaventure d’autant plus regrettable que l’Espagnol juge que la victoire était à portée de main : « Red Bull n’a pas vraiment impressionné ce week-end. Ils savent qu’ils ont un problème avec la dégradation [des pneus], même Mercedes était encore dans la lutte pour la victoire à 20 tours de la fin. Le podium était pratiquement assuré, » estime Fernando Alonso.

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