F1. Depuis 2011, Salvador Servia est le directeur du circuit de Catalunya, cadre du Grand Prix d’Espagne de Formule 1. Cet homme affable, ancien pilote de rallye, père du pilote d’IndyCar Oriol Servia et grand admirateur de Salvador Dali, a offert à MotorsInside un échange exclusif et très instructif sur sa vision économique et sportive de la discipline. Tout cela sous le regard d’un tableau original nommé « La pêche au thon » d’un certain…Salvador Dali.
Quel regard portez-vous sur ce début de saison et vous attendez vous à quelques surprises, comme la victoire de Pastor Maldonado la saison dernière à Barcelone ?
« J’espère qu’il y aura un championnat intéressant, que la course arrive chez nous en Espagne ouverte comme aujourd’hui et que tout le monde puisse penser qu’il y ait six ou dix pilotes capables de gagner, car cela augmente l’intérêt du public. En 2011 c’était ma première année à la tête du circuit, et il n’y avait pas beaucoup d’intérêt sportif. Seul Vettel gagnait toutes les courses. Mais aujourd’hui c’est différent. Cela se présente très bien cette année, et il est clair qu’il va y avoir une concurrence entre les équipes car quatre ou cinq d’entres elles peuvent gagner, cela veut dire qu’il y a dix pilotes prétendants au podium… cela présente un plus grand intérêt pour le public et ça nous permet de vendre des billets (rires). »
Est-ce que vous pensez que Fernando Alonso peut gagner à Barcelone ?