Olivier Panis aurait "agi comme Vettel"en Malaisie
F1. Sur RMC, l’ancien pilote tricolore estime que l’on a trop polémiqué autour de la manœuvre de Sebastian Vettel, en Malaisie. L’ancien pilote Ligier confie d’ailleurs qu’il aurait agi comme le champion du monde et estime qu’à la régulière, Mark Webber n’avait pas les armes pour lutter pour la victoire.
A la veille du Grand Prix de Chine, Sebastian Vettel était revenu sur la polémique des consignes de course, auxquelles il n’avait pas obtempéré, affirmant qu’il ne s’excuserait pas d’avoir remporter le Grand Prix de Malaisie et reconnaissant qu’il avait jugé, en son âme et conscience, que Mark Webber ne méritait pas qu’il respecte les consignes de son écurie.
Loin de jeter la pierre au pilote allemand, Olivier Panis estime qu’on a « fait trop de cinéma pour rien », lors d’un entretien accordé à RMC : « Je suis Vettel, je fais exactement la même chose ! Avoir des consignes de courses au bout du deuxième Grand Prix, je trouve cela inacceptable ! Si Webber est d’accord pour écouter… Soit. Mais il n’y a rien qui me choque dans ce qu’a fait Vettel. Ces pilotes-là sont payés pour un boulot, ce sont des employés qui sont là pour gagner ou faire les meilleurs résultats possibles. »
L’ancien pilote Ligier, et dernier pilote tricolore à avoir remporté un Grand Prix, estime qu’en l’absence de consignes, la victoire était de toute façon hors de portée pour l’Australien et insiste pour que la Formule 1 conserve sa dimension sportive : « On n’est pas là pour ça et il faut que le sport reste dominant, et ce qu’a fait Vettel pour moi, c’est le sport. Il s’est battu, il a gagné, point à la ligne. Si tu regardes bien la course, Webber n’avait pas la stratégie de pneus qu’avait Vettel donc il ne pouvait pas gagner. Mark est un mec vachement bien et il n’a pas toujours joué le jeu non plus. Cela fait partie de la course et le meilleur gagne. Comment tu peux dire à un mec qui est plus rapide qu’un autre qu’il doit rester derrière durant les 15 derniers tours ? Faut arrêter ! »
Et le Lyonnais de conclure en confiant qu’il aurait agi comme le triple champion du monde allemand s’il avait été dans sa position : « Si j’entends la consigne, ma radio elle peut tomber en panne… C’est personnel ce que je dis mais j’aurais agi comme Vettel. Quand tu as la voiture pour gagner une course, tu ne peux pas passer à côté d’une victoire. »