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Pas d'argent pour la onzième écurie au classement constructeur ?

F1. La fin des Accords Concorde au profit d'une négociation individuelle équipe par équipe devrait sonner le glas d'une dotation qui était accordée à la onzième équipe du classement constructeur, comme semble le confirmer Bernie Ecclestone.

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Bernie murmure difficilement à l'oreille des petites équipes
© Team Lotus (2011) / Bernie murmure difficilement à l'oreille des petites équipes

Si les relations entre Bernie Ecclestone et les petites écuries, au premier rang desquelles Marussia, semblaient déjà tendues, notamment à la veille du Grand Prix d’Australie /f1/actualite/15087-marussia-absente-des-ecrans-tv-pour-le-grand-prix-daustralie-.html, où avait pu se poser <a href="/f1/actualite/15087-marussia-absente-des-ecrans-tv-pour-le-grand-prix-daustralie-.html"target="_blank"title="Marussia absente des écrans TV pour le Grand Prix d'Australie ?">la question de la diffusion d’images des monoplaces de l’écurie russe</a>, elles ne semblent pas devoir s’améliorer au vu de la disparition d’une clause issue des Accords Concorde.

Ainsi, si les dix premières équipes au classement constructeur se voyaient réserver une part importante du gâteau financier, proportionnellement à leur classement, la onzième écurie bénéficiait tout de même d’une enveloppe de 10 millions de dollars (moins de 8 millions d’euros). Marussia ayant terminé à cette place lors des trois dernières saisons, les regards se tournent naturellement vers elle.

D’autant que, si les anciens accords étaient négociés collectivement, permettant à chaque équipe de se faire entendre au sein du groupe, les accords commerciaux, cette saison, ont été négociés directement et individuellement avec chaque équipe. Un procédé qui ne donne pas le même poids à la firme russe, dernière du classement constructeur la saison dernière et qui se retrouve sans accord : « [Marussia] n’a pas d’accord commercial parce qu’ils ne sont pas dans le top 10. Nous payons le top 10, c’est ce que nous faisons. Pendant trois ans, nous avons fait quelque chose de différent parce que nous avions un accord avec Max [Mosley], mais à partir de maintenant, nous paierons le top 10 et c’est tout, » a ainsi déclaré le patron de la Formula One Management à nos confrères britannique du < i>Telegraph</i>.

Ce changement de situation pourrait se traduire par une précarisation plus importante des petites équipes qui se verraient alors exclues de toute dotation, dans un contexte économique très défavorable. Pour rappel, Bernie Ecclestone avait déjà indiqué à < i>Reuters</i>, en décembre, qu’une grille composée de dix équipes avait sa préférence.

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