Dis moi ton surnom, je te dirai qui tu es

Outre le terme générique « Ah mais quel con ! » que l'on peut attribuer à l'occasion à un pilote auteur d'une manœuvre kamikaze et/ou désespérée, de nombreux pilotes dans l'histoire de la Formule 1 se sont vus attribuer un sobriquet parfois flatteur, parfois beaucoup moins.

Parmi les plus célèbres il y a bien évidemment Magic associé à Ayrton Senna acquis après son premier succès en F1 à Estoril en 1985. C'est la presse britannique qui en est à l'origine soulignant son aisance sous la pluie. Une qualité que le Brésilien mettra en avant à de nombreuses reprises tout au long de sa carrière. Un autre pilote a s'être distingué sous la pluie durant son passage en Formule 1, c'est Michael Schumacher appelé le Rain Master (le maître de la pluie). Parmi ses plus beaux faits d'armes, sa première victoire pour Ferrari en 1996 à l'occasion du Grand Prix d'Espagne. Ce n'est pas là le seul petit nom que le septuple champion du monde s'est vu donné tout au long de sa carrière. Sa domination avec la Scuderia au début des années 2000 lui vaudra celui de Kaiser (Empereur en Allemand) ou encore le Baron rouge alors que lors de son passage chez Benetton c'est celui, nettement moins flatteur de Schummel (tricheur) qui lui sera attribué par la presse de son pays durant la saison 1994 toujours entachée de soupçons quant à la légalité de la B194.

Les surnoms donnés aux pilotes sont souvent liés à leurs performances et à leurs qualités en piste. Ainsi Juan-Manuel Fangio était surnommé El Maestro par la presse mais aussi par ses pairs, alors que Prost et Lauda sont également connus des amateurs de Formule 1 sous le pseudonyme du Professeur et de L'ordinateur. Dans le cas de l'Autrichien un autre petit nom moqueur lui est associé : le Rat. Sobriquet faisant évidemment écho au visage du futur triple champion du monde et ce avant-même son terrible accident du Nürburgring 1976.