Grosjean : Encore "une histoire de gommes"
F1. Romain Grosjean estime que les pneumatiques Pirelli joueront à nouveau un rôle important demain pour le Grand Prix d'Espagne mais le Français n'est pas trop inquiet car il estime que sa Lotus gère bien ses gommes.
Romain Grosjean s'est qualifié en 7ème position à Barcelone mais le Français s'élancera finalement depuis la 6ème position suite à la pénalité infligée à Felipe Massa qui avait placé sa Ferrari juste devant la Lotus de Grosjean.
Même si cela reste une bonne performance, Grosjean a estimé lors d'un point presse dans le motorhome Lotus que cela aurait pu être mieux : « Bilan pas mauvais, on est en Q3, on a une voiture qui fonctionne plutôt bien. Bon maintenant, c'est vrai sur le deuxième tour que je tente en troisième partie de qualification, je me loupe, je tire un peu tout droit. Pourquoi ? On va regarder et à partir de ce moment-là, vu les écarts, ça ne servait à rien de continuer le tour. On aurait pu être un peu mieux placés sur la grille. On a très bien travaillé avec l'équipe, on est sur notre lancée de Bahreïn et la voiture est beaucoup plus agréable à conduire et c'est le principal. »
La dégradation pneumatique est bien présente ce week-end comme l'a confié le pilote Lotus : « Hier, on a vu beaucoup de dégradation des pneus, notamment des pneus avant, aujourd'hui avec les températures qui remontent ça a l'air un petit peu mieux même si, quand vous regardez les pneus des voitures dans le parc fermé, il y en a certains qui n'ont pas l'air très jolis, donc encore une fois ce sera une histoire de gommes qu'il faudra sauver, préserver et essayer d'avoir la meilleure stratégie possible. »
Mais le coéquipier de Kimi Räikkönen ne s'inquiète pas trop de ce problème pneumatique : « On a une voiture qui est plutôt bonne, qui est dessinée autour du fait qu'on ait envie de préserver les gommes, ça fait partie du succès et j'espère que demain ce sera encore le cas. »
Un autre problème est apparu à Barcelone, le vent, mais Grosjean avec ses ingénieurs a réussi à trouver une parade : « Le vent est un facteur assez important. Il joue beaucoup sur notre voiture. Hier ça a été particulièrement vrai hier donc on a un peu tiré les leçons de ça et puis aujourd'hui c'était mieux. »
Pour la course, le Franco-suisse n'a pas d'objectif particulier, il veut surtout prendre un bon départ et se tenir à l'écart d'éventuels problèmes : « Il faut essayer de prendre un bon envol, voir où on est derrière, et ensuite savoir à quel moment attaquer, gérer. C'est sûr qu'on ne peut pas rouler à 100% du début à la fin donc il faut toujours avoir ça en tête. »
De notre envoyé spécial à Barcelone
