Grosjean : "C'est la malchance"
F1. Romain Grosjean espérait pouvoir décrocher un bon résultat aujourd'hui à Barcelone à l'occasion du Grand Prix d'Espagne mais suite à une casse mécanique il a finalement dû abandonner. S'il est bien évidemment déçu du résultat final, le Français ne va pas s'attarder sur ce nouveau problème;
Romain Grosjean n'a pu voir le drapeau à damier lors du Grand Prix d'Espagne, le pilote français a été victime d'une casse mécanique sur sa Lotus alors qu'il semblait pouvoir décrocher un bon résultat.
Grosjean est déçu mais ne s'attarde pas trop comme il l'a confié lors de son point presse d'après-course dans le paddock de Barcelone : « C'est la malchance. C'est du sport mécanique, il y a mécanique dedans, il faut savoir accepter. C'est une pièce qui casse, on n'a jamais vu casser à cet endroit-là. Donc on va investiguer à l'usine, analyser, comprendre et essayer que ça ne se reproduise plus. »
Le pilote Lotus a ajouté que « ça a cassé d'un coup au milieu du virage 10, au moment où j'ai repris les gaz, la roue arrière s'est désolidarisée, le triangle inférieur a cassé net et après la roue faisait ce qu'elle voulait. »
Avant ce problème, tout ne s'était pas déroulé au mieux mais les choses semblaient intéressantes pour Grosjean et l'équipe Lotus : « Le départ est pas terrible du tout, on perd pas mal de places après la voiture était bien. J'étais sans pousser derrière la Force India, ça se tenait. J'attendais, je savais de toute façon qu'il fallait attendre le moment de la dégradation des pneus pour jouer un coup. Donc j'étais là patient à attendre que les autres s'arrêtent et puis prendre l'opportunité. »
Le Français sait qu'il dispose d'une bonne monoplace avec la E21 mais ce qu'il espère désormais c'est une meilleure fiabilité pour être régulièrement aux avant-postes : « Oui la voiture est performante mais maintenant, il faut qu'on finisse les courses, qu'on n'ait plus de soucis. C'est sûr que c'est positif, il y a plein de positif à tirer du week-end avec l'équipe, on continue de progresser, c'est bien mais maintenant, sur 6[ndlr : 5 en réalité] courses, il y en a eu 4 où on a eu des soucis sur le championnat ça fait beaucoup. »
De notre envoyé spécial à Barcelone
