Grosjean : "On va privilégier les qualifications"
F1. Les Lotus sont habituées à faire de bonnes courses, remontant parfois plusieurs positions par rapport à leur qualification. Mais à Monaco, l'équipe va essayer de mettre l'accent sur les qualifications, tant il est difficile de doubler dans la Principauté.
Romain Grosjean estime que la Lotus est performante et s'est largement améliorée depuis l'an dernier. L'équipe a travaillé notamment sur les sorties d'échappements Coanda, qui depuis sont utilisées par beaucoup d'équipes : « On est plus performants que l’an dernier. On a beaucoup amélioré nos tractions. Tout le monde aujourd’hui utilise les sorties Coanda ;c’est pas pour rien. Ça donne énormément d’appuis sur les gaz et on sort mieux des virages. »
Néanmoins, il affirme que la stratégie sera axée principalement sur la réussite en qualifications, au détriment peut-être de la régularité en course : « Ici, le compromis privilégiera les qualifications. Beaucoup d’équipes ont fait des longs runs en essais libres 2 ce qui est très très rare historiquement à Monaco. Toutes les équipes ont peur du facteur pneu, mais en ce qui nous concerne et au vu de ce qu'il s’est passé : ça va. »
La Lotus depuis le début de saison est une monoplace très douce avec ses pneumatiques en course, réussissant des relais plus longs sans perdre trop de performance. Mais à Monaco où il est difficile de doubler, Romain Grosjean sait qu'il sera difficile de profiter de cet avantage ici : « Il ne faut pas se mentir ce sera difficile à Monaco. Je ne partirai pas 11ème comme à Barcelone pour faire 3ème, enfin, ce qui disait la simulation après 7 tours de course. Mais d'entrée la voiture est là, les sensations aussi, après les essais libres 1 on a fait quelques changements et c’est un poil mieux. On a pas mal d'idées pour en théorie nous faire gagner du temps au tour samedi. L’idée est de se rapprocher de la pole position. On verra si c’est possible. On va tout faire pour en tout cas. »
Le Français a été le seul pilote à taper les rails en F1 hier. Il sait ce qu'il s'est passé et ce qu'il ne faudra pas reproduire et préfère ironiser : « Je freine tard dans le virage, J'étais déjà sur ma trajectoire donc j’ai pas pu choisir de prendre l’échappatoire. On sait ce qu'il s’est passé et ce qu’il ne faut pas répéter mais c'est pas le genre d’erreur qui fait perdre la confiance. On aurait préféré faire toute la séance et rouler jusqu’au bout mais la voiture est là. Les réglages sont là, les mécaniciens vont réparer tout ça : ça me coutera une tournée dimanche soir... bon... »
De notre envoyé spécial à Monaco