Charles Pic gêné par le trafic dans le troisième secteur
F1. Alors qu'il était dans son tour lancé, Charles Pic a été gêné dans le secteur 3, perdant 8 dixièmes sur son temps estimé. Sans cela, le français aurait peut-être pu accéder à la Q2, tout comme son coéquipier Giedo Van der Garde. Charles Pic partira tout de même 18ème, sa meilleure qualification cette saison.
En conférence de presse, Charles Pic s'est montré plutôt satisfait de sa séance qualificative même si il avoue que sans trafic, la donne aurait été différente : « On aurait pu faire mieux, ça c'est sûr. La voiture était bien équilibrée, elle marchait bien avec les pneus intermédiaires. »
Pic a été pour la seconde fois cette saison devancé en qualifications par son coéquipier, Giedo Van der Garde. Le français explique qu'il était notamment gêné par le trafic : « Il me restait qu'un tour pour signer un bon chrono après avoir chaussé notre deuxième set d'intermédiaire. Le premier et deuxième secteur était très bon, on était deux dixièmes devant le temps de Giedo [Van der Garde] et après on a eu un peu de trafic dans le dernier secteur ;je perds huit dixièmes par rapport à lui. C'est dommage parce que j'aurais pu faire mieux. Maintenant on part 18 donc c'est pas une mauvaise qualification. »
Pic aurait voulu être opportuniste pourtant en s'élançant dès la première seconde d'ouverture des Q1 : « L'idée c'était de profiter de la piste, tant qu'elle n'était pas encore trop mouillée, donc a fait la queue les premiers dans la voie des stands. Au cas où il y avait une grosse averse, on aurait pu tirer notre épingle du jeu... »
De son côté son coéquipier est satisfait d'avoir pu montrer qu'il était capable de signer de bons chronos : « Quand vous voyez que vous venez de signer le troisième temps, dans des conditions pluvieuses, même si c'est provisoire, vous êtes fier de vous. ».
Il pense notamment que le travail avec l'équipe et son coéquipier Charles Pic est un très bon moyen de progresser. « On partage nos données, on essaie de voir ensemble comment on progresse, et c'est vraiment un travail d'équipe. »
De notre envoyé spécial à Monaco.