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F1. Canada : Chiffres et données techniques

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Canada : Chiffres et données techniques

F1. Petit tour d'horizon des contraintes techniques qu'impose le circuit Gilles-Villeneuve de Montréal sur le châssis, le moteur et les pneumatiques des monoplaces de Formule 1.

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Les freins vont souffrir à l'épingle du circuit Gilles-Villeneuve
© Marussia / Les freins vont souffrir à l'épingle du circuit Gilles-Villeneuve

Ce week-end pour la 7ème manche de la saison 2013 de Formule 1, le Formula One Circus se rend en Amérique du Nord et plus précisément au Canada pour le 44ème Grand Prix du Canada de l'Histoire du championnat du monde de F1.

On devrait retrouver les mêmes équipes aux avant-postes que lors des premières courses, soit Red Bull, Ferrari, Mercedes et Lotus. Parmi les pilotes de ces équipes, seul un a gagné plus d'une fois à Montréal, il s'agit de Lewis Hamilton vainqueur en 2007, 2010 et 2012. Trois pilotes, toujours présents sur la grille, se sont quant à eux imposés une fois au Canada, Kimi Räikkönen en 2005, Fernando Alonso en 2006 et Jenson Button en 2011.

Le tracé Gilles-Villeneuve combine de longues lignes droites avec des virages lents, ce qui offre des opportunités de dépassement mais met également à mal les F1 et plus particulièrement les freins. En effet, sur les 7 points de freinage du circuit de Montréal, les pilotes prennent plus de 5G lors de 4 d'entre eux, le plus difficile étant celui de l'épingle où les pilotes passent de 300 km/h à 60.

Contrairement au dernier Grand Prix disputé à Monaco, au Canada, partir de la pole n'offre par d'avantage particulier dans l'optique de la victoire, en effet, seuls 4 des 12 derniers polemen se sont imposés. Partir de la première ligne offre toutefois un avantage, en effet, 8 des 12 derniers vainqueurs sont partis depuis les deux premiers rangs. Mais des exploits restent possibles à Montréal, comme celui réalisé par Jenson Button lors de sa victoire en 2011, au 40ème tour sur 70, le Britannique était dernier et il était remonté pour décrocher la victoire.

Du côté de la FIA, c'est Martin Donnelly qui sera le commissaire-pilote ce week-end à Montréal. A noter aussi que sur le tracé de Gilles-Villeneuve, la FIA a décidé de mettre en place deux zones de DRS, sur la grande ligne droite avant les stands et sur la ligne droite des stands mais il n'y aura qu'un seul point de détection qui sera situé avant l'épingle du virage 10.

Montréal côté châssis


Tom McCullough, Responsable de l'ingénierie de piste de l'écurie Sauber F1 Team :
« Le circuit de Montréal est très étroit et possède des murs très proches de la piste. Cela produit en général l'une des courses les plus passionnantes de la saison et l'intervention de la voiture de sécurité est très probable. Le circuit est un compromis entre de longues lignes droites et des virages lents, ce qui encourage les dépassements, et contribue également à être l'un des circuits les plus durs pour les freins.

L'efficacité du circuit nécessite un faible niveau de traînée pour l'aileron arrière comparé à Monaco, mais vous avez tout de même besoin d'une voiture qui est bonne dans les virages lents. Cette année, les médiums remplacent les tendres comme gomme la plus dure, alors que la plus tendre reste les super-tendres. »

Montréal côté moteur


Rémi Taffin, Directeur des opérations en piste de Renault Sport F1 :
« Après le tracé le plus lent du calendrier, nous allons courir sur la piste dont le temps au tour est le plus faible. Il ne faut en moyenne que 75 secondes pour boucler un tour du circuit Gilles Villeneuve. Cela est à la fois dû à la faible longueur du tracé – à peine plus de quatre kilomètres – et aux longues lignes droites, qui représentent un pourcentage particulièrement élevé. Nous portons donc notre attention sur l’accélération et la vitesse de pointe.

Les lignes droites sont reliées par des épingles serrées, dans lesquelles les voitures ralentissent à moins de 60 km/h. Notre défi consiste donc à combiner cette vitesse de pointe élevée avec un frein moteur efficace et de bonnes reprises pour les entrées et les sorties des virages serrés. Il faut également prendre en compte le fait que les deux épingles et la chicane soumettent les composants du moteur à de violentes forces d’accélération latérale, et ce trois fois par tour. C’est ce qui a donné à Montréal sa réputation de circuit casse-moteur.

Cette succession de phases de gros freinages et d’accélérations nous conduit à embarquer une des quantités d’essence les plus élevées de la saison, comme à Abu Dhabi et en Australie. Ceci sera conditionné dans une certaine mesure par les stratégies de course et la météo, qui s’avère très indécise cette année. »

Montréal côté pneumatiques


Les gommes disponibles pour les pilotes à Montréal sont les suivantes :
  • Super-Tendres (flancs rouges) ;
  • Mediums (flancs blancs) ;
  • Intermédiaires (flancs verts) ;
  • Pluie (flancs bleus).

L'avis de Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport :
« Le Canada est toujours l’une des courses les plus imprévisibles de la saison, en partie en raison du défi pneumatique élevé, dû pour une grande partie aux gros freinages et aux demandes de traction importantes du circuit. Associée à un important niveau d’évolution au fil du weekend, une gestion efficace des pneus est toujours la clé du succès à Montréal, depuis son inauguration à la fin des années 1970.

Nous nous attendons à deux ou trois arrêts en course par monoplace mais nous ne serons en mesure de faire des prévisions précises qu’au terme de la journée de vendredi, après du roulage en piste. Il s’agit d’un circuit où les conditions météo jouent souvent un rôle crucial : notre premier GP du Canada, en 2011, s’est avéré être la course la plus longue de l’Histoire de la Formule 1 en raison de la forte pluie et des longues interruptions de course. L’an dernier fut une course sèche, mais nous avons assisté à un nouveau record avec un septième vainqueur en sept courses.

En raison du niveau d’usure et de dégradation important, nous nous attendons à voir différentes stratégies à l’oeuvre, comme l’an dernier, avec des équipes décidant d’opter pour une stratégie « sprint », ou de faire moins d’arrêts en plaçant l’accent sur l’endurance. L’an dernier, c’est l’approche « sprint » qui a payé, mais avec tant de paramètres en jeu, les équipes devront analyser les données - sans parler de la météo - avec une grande attention avant de s’attacher à une quelconque tactique. Une approche flexible fonctionne souvent le mieux au Canada et l’on peut s’attendre à ce que beaucoup d’équipes gardent des options afin de permettre aux pilotes de réellement faire la différence quand c’est important. »

L'avis de Jean Alesi, ambassadeur Pirelli :
« Le Canada restera toujours un endroit incroyable pour moi, car il s’agit bien sûr de l’endroit où j’ai remporté la course en 1995, avec Ferrari, et le numéro 27 de Gilles Villeneuve. C’est difficile de décrire ces émotions, mais c’était juste un sentiment merveilleux et de joie dans une atmosphère incroyable, avec la foule qui courait vers la piste après la course… Le Canada est toujours un endroit où les fans sont absolument fantastiques ;c’est un super feeling de se trouver dans un pays où la F1 est accueillie avec tant d’enthousiasme.

Pour un pilote, il s’agit également vraiment d‘un grand défi. De nombreuses tribunes et murs sont si proches de la piste que l’on se sent d’une certaine façon comme à Monaco. Mais bien sûr, on roule bien plus vite qu’à Monaco et c’est pourquoi c’est difficile également pour les pneus. La principale caractéristique est l’accélération/freinage : on couvre vraiment une grande fenêtre de vitesses, pied au plancher dans les lignes droites, à des virages très lents. Il est important de gérer les pneumatiques et d’avoir une bonne stratégie pour composer avec ces exigences. Je pense que l’on verra une course fantastique ;c’est un Grand Prix que j’attends vraiment avec impatience. »


Montréal en chiffres


Longueur du circuit Gilles-Villeneuve4,361 km
Nombre de virages14 (8 à droite et 6 à gauche)
Vitesse moyenne199 km/h
Vitesse de pointe317 km/h
% d’un tour à pleine charge57
Consommation de carburant2 litres par tour ;66 l/100km
Record du tour1:13.622 (Rubens Barrichello, Ferrari, 2004)

Le Grand Prix du Canada 2012


Pole position :
Sebastian Vettel (Red Bull) en 1:13.784

Podium :
1 - Lewis Hamilton (McLaren)
2 - Romain Grosjean (Lotus)
3 - Sergio Pérez (Sauber)

Meilleur tour en course :
Sebastian Vettel (Red Bull) en 1:15.752

[A partir des communiqués publiés par la FIA, Pirelli, Renault Sport F1 et Sauber F1]

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