Un système illégal sur la Red Bull ?
F1. La parution italienne Autosprint met en avant la possible existence d'un système de contrôle de la traction illégal sur la Red Bull RB9, en se basant sur des observations.
La F1 est une discipline « affairivore », elle se nourrit de polémiques. Preuve supplémentaire, s’il en fallait, de cet état de fait : le magazine italien Autosprint a lancé un pavé dans la mare aujourd’hui en émettant l'hypothèse que les Red Bull étaient dotées, au moins à Montréal, d’un système de contrôle de la traction, interdit en F1 depuis plusieurs saisons.
Le média transalpin base cette théorie sur la simple observation des traces laissées par les gommes de la RB9 de Mark Webber, peu après son contact avec Giedo Van der Garde, à la sortie de l’épingle. Ainsi, au lieu d’être progressives – ce qui semble devoir être la norme lorsqu'aucun système de traction n’est installé – les traces sont en réalité discontinues et révéleraient potentiellement l’illégalité.
« Vous remarquez immédiatement les traces sur la piste. Elles ne sont pas consécutives à un « crissement ». C’est le comportement typique d’une voiture qui accélère de manière saccadée avec un contrôle de la traction enclenché, » indique Autosprint, reprenant l'analyse de Cristiano Sponton.
Aucun commentaire n’a encore été fait soit de la part de la FIA, soit de la part de l’écurie Red Bull. Il est à noter que de tels soupçons ne sont pas sans rappeler <a href="/f1/actualite/12091-schumacher-et-benetton-en-1994-lhistoire-dune-suspicion.html"target="_blank"title="Schumacher et Benetton en 1994, l'histoire d'une suspicion">ceux qui avaient entaché le titre 1994 de Michael Schumacher</a>, au volant de la Benetton B194.
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