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F1. Rencontre exclusive avec Alexander Rossi, troisième pilote Caterham

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Rencontre exclusive avec Alexander Rossi, troisième pilote Caterham

F1. Suite de notre week-end à Silverstone, avec un autre fort potentiel pour les années à venir, Alexander Rossi. L'Américain est pilote de réserve chez Caterham F1 et titulaire en GP2 chez Caterham Racing et vient de disputer les 24 heures du Mans avec Caterham Motorsport.

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Alexander Rossi a répondu à nos questions à Silverstone
© Fan-F1 / Alexander Rossi a répondu à nos questions à Silverstone

Alexander, commençons par évoquer les qualifications de GP2 d’hier [vendredi] qui s’annonçaient compliquées avec l’arrivée de la pluie prévue au milieu de la séance. Vous deviez donc faire le meilleur temps possible le plus tôt possible mais cela n’a pas fonctionné pour vous puisque vous êtes qualifié 19ème.

« Oui ça a été assez compliqué hier. Nous avons commencé lors de la première séance d’essais sur le mouillé où nous n’avions pas le rythme. Cela ne nous inquiétait pas trop parce que nous savions que le reste du week-end serait sec. Nous sommes arrivés ici avec une nouvelle plate-forme par rapport à ce que nous avions à Barcelone et à Monaco parce que cela ne convenait pas parfaitement. Nous avons donc essayé quelque chose de nouveau. Nous sommes donc arrivés en qualifications sans avoir pu l’essayer avant. Clairement, la voiture a progressé par rapport à ce qu’elle était avant. Mais avec la pluie qui est arrivée, puis le trafic dans notre temps rapide, cela s’est terminé par une très, très mauvaise performance. 19ème ici n’est pas bon. Je pense que nous avons le rythme pour terminer 6, 7 ou 8ème. Ce n’est pas encore parfait mais c’est quand même mieux que ça. Donc c’est très décevant. »

En partant si loin sur la grille, quelles sont vos attentes pour le reste du week-end ?

« Je suis déjà parti de plus loin sur la grille et nous avons toujours trouvé le moyen de passer à travers et de remonter. La bonne chose avec le GP2, c’est ce que si vous arrivez à remonter jusqu’à la huitième place de la première course, vous aurez l’opportunité de partir en pole pour la seconde. Donc c’est ce que nous visons. En plus, il y a des arrêts aux stands dans cette course. Donc avec une bonne stratégie, nous savons que nous avons une voiture suffisamment bonne pour finir dans le top 8. Donc avec une bonne stratégie, un bon départ et un peu de chance, nous pouvons le faire. Donc cela doit être notre objectif. »

De manière générale, quels sont vos objectifs pour cette saison en GP2 ?

« Eh bien tout d’abord, nous avons manqué beaucoup de séances d’essais. Nous avons manqué la première course. Nous ne sommes arrivés qu’à Bahreïn et nous avons été tout de suite dans le rythme. Donc notre ambition est évidemment de nous battre pour le championnat. Barcelone n’a pas été parfait mais ce n’était pas si mal. A Monaco, nous savons tous ce qui s’est passé, avec quinze voitures qui se sont rentrées dedans au premier virage. Donc ça a été deux week-ends qui n’ont pas été évidents mais le championnat est encore long. Nous devons continuer à nous battre pour le championnat parce que même si nous avons manqué les essais d’intersaison et la première course, nous avons ce qu’il faut pour nous battre. »

Justement en parlant du début de l’année. Normalement, il était prévu que vous deveniez pilote de réserve pour Caterham F1 et que vous participiez à un certain nombre de séances d’essais le vendredi matin, sans programme en compétition à côté. Depuis, une réorganisation interne vous a permis de rejoindre le championnat de GP2 à partir de Bahreïn, où vous avez d’emblée fini troisième pour votre première course.

« En fait, ça c’est fait à la dernière minute. Comme vous l’avez dit, je devais être pilote de réserve et conduire le vendredi matin. Après Caterham est arrivé avec l’opportunité de courir en GP2. Evidemment, je suis là pour être en course. Donc j’ai sauté sur l’occasion. C’est ce que j’aime et c’est ce que les gens veulent me voir faire. Donc quand on me l’a proposé, j’ai foncé. C’était inattendu. »

Pour vous, qu’est-ce qui est le plus important pour vous entre la compétition en GP2 et les séances d’essais en F1 ?

« Je pense, qu’au bout du compte, le plus important est d’être dans une F1. Même si le GP2 a des pneumatiques similaires à la F1, ce n’est quand même pas une monoplace de F1. Les pneumatiques vont donc se comporter différemment. Une F1 est tellement différente de tout ce qui peut se faire d’autre. Comme les essais sont très limités, vous devez saisir n’importe quelle opportunité d’être au volant d’une F1, même si ce n’est que pour deux ou trois tours parce que ça ne peut que vous aider à progresser dans votre pilotage. »

Vous avez passé deux ans en Formule Renault 3.5 et vous voilà maintenant en GP2. Quelles différences voyez-vous entre les deux, que ce soit la voiture que l’environnement ?

« La principale différence est qu’en World Series, vous avez beaucoup plus de temps en piste qu’en GP2 mais, dans le même temps, vous n’êtes pas avec la F1 ! Donc même si vous passez plus de temps en piste, que vous êtes l’épreuve principale, vous n’êtes pas autant sous les projecteurs. Donc si vous réussissez en GP2, ce sera davantage remarqué par la F1 que si vous réussissez en World Series.

Par rapport à la voiture, je pense que la monoplace de World Series est un meilleur package parce que vous êtes avec les pneumatiques Michelin. Ça veut dire que vous avez davantage de temps pour développer la voiture et votre pilotage parce que la performance se maintient sur plus qu’un tour ou deux. Donc pour un pilote, les World Series sont plus amusantes mais le GP2 est la meilleure préparation à la F1. Donc même si ça embête tout le monde, c’est quelque chose que vous devez savoir gérer si vous voulez avoir une chance d’être considéré sérieusement pour être en F1. »

Au-delà de votre engagement en F1 et en GP2, le week-end dernier, vous avez également découvert l’endurance et les 24 heures du Mans au sein de Caterham Motorsport. Cela vous a conduit à aller au Canada pour la séance du vendredi matin avant de prendre immédiatement un avion pour être en temps et en heures pour les séances d’essais au Mans. Même si vous avez terminé onzième des LMP2 à cause de nombreux problèmes techniques au cours de la course, vous avez impressionné en réussissant de nombreux tours très performants sans commettre d’erreurs. Expliquez nous votre ressenti par rapport à cette nouvelle expérience.

« Pour être honnête, je suis arrivé au Mans en ne m’attendant à rien de particulier : je n’ai jamais fait d’endurance, je n’ai jamais regardé d’endurance à la télévision, je n’ai jamais rien fait de ce genre avant. Je n’y connaissais rien. J’étais un peu perdu. Je me demandais ce qu’il fallait que je fasse. Mais lorsque j’ai pu essayer la voiture, je me suis fait vraiment plaisir. Le circuit du Mans est l’un de mes préférés. Etre en mesure d’être en piste avec autant de voitures différentes, de conduire la nuit, c’est vraiment quelque chose de fascinant. Pendant la course en tant que telle, je l’ai détesté : vous ne pouvez pas dormir, c’est inconfortable, c’est long… Mais à la fin, quand vous prenez du recul, que vous regardez ce que vous avait fait, vous vous demandez quand est-ce que vous le refaites ! Si j’ai l’opportunité de le refaire, je le referai sans hésiter ! Mais je maintiens que la F1 reste ce qui se fait de mieux. Donc cela doit rester mon objectif à 100%. »

Tim Greaves, le directeur de l’écurie partenaire de Caterham Motorsport, vous a pourtant tressé des louanges suite à votre performance en indiquant qu’il faudrait convaincre vos sponsors de vous permettre de revenir en endurance afin que vous puissiez vous y battre pour la victoire. Est-ce que c’est quelque chose qui vous intéresse dans les années à venir ou est-ce que c’est la monoplace et la F1 qui reste votre priorité absolue ?

« Pour être honnête, je reste concentré sur la F1. Si quelqu’un me propose de le refaire, 100% ok pour le faire. Mais de là à faire le WEC, le championnat du monde d’endurance, là non. Je pense que je préfère me concentrer sur le GP2 et la F1. »

Justement, par rapport à votre programme en monoplace, en début de saison, pour votre troisième saison au sein de la famille Caterham, vous êtes passés de pilote d’essais à pilote de réserve de l’équipe. Qu’est-ce que cela a changé dans votre intégration au sein de l’équipe de F1 ?

« Cela change tout ! Lorsque vous êtes pilote d’essais, vous faites partie de l’équipe mais vous êtes plutôt comme le petit frère, l’enfant. Vous faites partie de l’équipe, vous pouvez aller partout mais il n’y a pas le même niveau de respect au sein de l’équipe et des autres pilotes. En fait, vous n’allez pas vraiment conduire la voiture. Mais en devenant pilote de réserve, vous assistez à tous les briefings, vous développez une vraie relation avec les mécaniciens et les ingénieurs parce que vous faites vraiment partie du line-up de pilotes de l’équipe. Parce que si Giedo ou Charles a un problème, c’est vous qui serez dans la voiture ! Donc vous devez faire partie de l’équipe. C’est quelque chose de particulier pour moi car c’est la première année où j’ai eu le sentiment de vraiment faire partie d’une équipe de F1, que je fais partie du paddock. Comme ça a toujours été mon objectif depuis je suis enfant, d’avoir ce premier pied en F1, c’est quelque chose d’extrêmement motivant dans ce que je fais pour en faire encore davantage partie et d’être titulaire en F1. »

L’année dernière, lorsque j’avais rencontré votre prédécesseur Giedo van der Garde, il m’indiquait que son objectif était clairement la F1 chez Caterham dès la saison suivante. Cela s’est concrétisé depuis. Est-ce que c’est votre objectif également ? Quelles sont vos perspectives pour l’avenir ?

« 100% le même objectif pour moi ! Le problème avec la F1, c’est qu’il est très difficile de se dire ce qui va se passer dans le futur. Je fais partie de Caterham depuis 2011, j’ai progressé au fur et à mesure. Maintenant le dernier objectif, c’est d’enfiler la combinaison de titulaire. »

De notre envoyé spécial à Silverstone

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