F1. En Belgique le week-end dernier, Sebastian Vettel a une nouvelle fois dominé de la tête et des épaules tous ses adversaires. Si cette situation ravit le pilote et son équipe, elle a du mal à enthousiasmer le reste du monde de la Formule 1 et ses spectateurs en premier lieu. Allons-nous entrer dans une nouvelle ère de domination à la Michael Schumacher ? Vettel est-il intouchable ? Ses adversaires sont-ils capable de le battre ? Autant de questions qui risquent d’agiter les années à venir dans la discipline.
Si en début de saison, un fringant Fernando Alonso et sa Ferrari avaient laissé penser qu’ils pourraient s’attaquer et tenir tête à l’ogre Vettel au volant de sa Red Bull, les dernières courses en date ont vite refroidi les plus chaudes ambitions de changement en haut du classement du championnat du monde des pilotes.
Certes, Alonso est toujours impressionnant lorsqu’il s’agit de tout donner au volant de son bolide rouge. Le week-end dernier, en Belgique, il a une nouvelle fois démontré tout son talent en remontant de la neuvième à la deuxième place, en mystifiant sur son passage le préretraité Mark Webber et les deux Mercedes, épouvantails des qualifications mais bien à la peine en course.
On se mettrait presque à rêver que l’Espagnol parte en pole position dans les week-ends à venir, une situation qui ne lui est plus arrivé depuis le Grand Prix d’Allemagne l’année dernière, ce qui constituait alors sa quatrième pole chez Ferrari, seulement…
D’un autre côté, c’est le problème inverse qui semble toucher les Mercedes. Redoutablement rapides en qualification cette année, les flèches d’argent ont certaines difficultés selon les circuits pour rester devant la meute. Dans certaines circonstances, Nico Rosberg et Lewis Hamilton arrivent cependant à remporter des courses, deux pour l’Allemand et une pour le Britannique, mais leur inconstance ne leur permet pas pour l’instant de jouer les premiers rôles au championnat et de ralentir la course effrénée de Vettel vers son quatrième titre consécutif.
Même constat pour Lotus, et notamment Kimi Räikkönen, quatrième du championnat, qui ne trouve pas sa performance optimale en toutes occasions. Tantôt brillantes, tantôt fantomatiques, les monoplaces noir et or sont sur le fil du rasoir à cause d’un développement moins rapide que leurs rivaux.