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Abu Dhabi : Chiffres et données techniques

F1. Petit tour d'horizon des contraintes techniques qu'impose le circuit de Yas Marina à Abu Dhabi sur le châssis, le moteur et les pneumatiques des monoplaces de Formule 1.

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Le faste attend la F1 à Abu Dhabi
© Sauber / Le faste attend la F1 à Abu Dhabi

Moins d'une semaine après le Grand Prix d'Inde qui a vu Sebastian Vettel décrocher son 4ème titre de champion du monde consécutif, la Formule 1 est déjà de retour aux affaires à Abu Dhabi.

Le Grand Prix d'Abu Dhabi a été le premier Grand Prix au crépuscule et si cela est compliqué à gérer pour les pilotes notamment au niveau de la visibilité, cela est aussi le cas pour les pneumatiques avec une température de piste qui passe de 45°C au moment du départ à 30°C à l'arrivée alors qu'habituellement la température de piste augmente au fil de la course.

Avec deux longues lignes droites, les dépassements sont possibles à Abu Dhabi mais bien se qualifier aide dans l'optique de la victoire - l'année dernière, Kimi Räikkönen l'a emporté devant le seul pilote à avoir gagné en s'étant qualifié au-delà de la première ligne. Mais décrocher la pole position n'est pas un gage de victoire, en effet, lors des 4 éditions disputées, 3 poleman n'ont pas vu le drapeau à damier - Hamilton en 2009 à cause d'un problème de freins et en 2012 après un problème de pression d'essence et Vettel en 2011 après une crevaison au premier virage.

La victoire du Finlandais l'année dernière, la première depuis son retour, est venue 1163 jours après sa dernière, en Belgique en 2009 mais cela reste bien loin du record en la matière détenue par Riccardo Patrese qui a mis 2403 jours entre deux de ses victoires, l'Afrique du Sud en 1983 et Saint Marin en 1990.

Du côté de la FIA, Martin Donnelly a été désigné comme le commissaire-pilote pour ce Grand Prix d'Abu Dhabi qui offrira aux pilotes 2 zones DRS situées sur les deux lignes droites et avec 2 points de détection.

Yas Marina côté châssis


Tom McCullough, Responsable de l'ingénierie de piste de l'écurie Sauber F1 Team :
« Le circuit de Yas Marina a trois secteurs très différents. Le premier est court avec des virages abordés à des vitesses moyennes et rapides, le secteur du milieu est dominé par de longues lignes droites avec des virages lents et serrés, alors que le secteur final est un enchaînement de virages lents et moyens. La nature du circuit le rend dur pour les freins et les pneumatiques arrière. Comme à New Delhi, Pirelli apportera les mediums et les tendres. L'objectif principal des essais libres du vendredi sera de comprendre comment ces pneumatiques fonctionnent sur un tracé très différent. »

Yas Marina côté moteur


Rémi Taffin, Directeur des opérations en piste de Renault Sport F1 :
« Yas Marina fait partie de ces circuits qui réclament des réglages neutres. Il y a de longues lignes droites, mais aussi des virages lents et serrés. Le moteur doit donc être performant dans toutes les circonstances plutôt que de favoriser un paramètre en particulier.

Les facteurs extérieurs au tracé nécessitent une attention particulière. Comme en Inde, la concentration de poussière et de sable dans l’atmosphère signifie que nous devons surveiller les filtres à air pour éviter qu’ils ne se bouchent. C’est particulièrement important au vu de la température ambiante. Pendant la journée, elle peut dépasser les 30°C. Si l’air admis est réduit d’une petite fraction, cela peut avoir des conséquences néfastes sur le refroidissement du moteur.

Il faut en outre prendre en considération la consommation de carburant, qui est une des plus élevées de l’année. La nature du tracé est exigeante dans ce domaine, particulièrement dans le dernier secteur avec cette succession de ‘on-off’. La consommation est également augmentée par le fait que nous soyons au niveau de la mer. Mais la variation la plus importante provient du changement de température d’une session à l’autre. Pendant la journée, la consommation est plus basse. De nuit, elle augmente. Cette nuance sera prise en compte pour la course, afin d’éviter de terminer avec trop ou trop peu d’essence.

Au-delà de ces différents challenges, nous attendons avec impatience ce Grand Prix. Bien que les championnats Pilotes et Constructeurs soient décernés, les jeux sont ouverts pour les accessits. Nous aimerions permettre à Lotus de décrocher la deuxième place sur les deux tableaux. Pour Williams et Caterham, il y a encore trois opportunités de marquer des points. Pour y parvenir, nous devrons rester concentrés et continuer à pousser jusqu’au Brésil. »

Yas Marina côté pneumatiques


Les gommes disponibles pour les pilotes à Abu Dhabi sont les suivantes :
  • Tendres (flancs jaunes) ;
  • Durs (flancs oranges) ;
  • Intermédiaires (flancs verts) ;
  • Pluie (flancs bleus).

L'avis de Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport :
« La façon dont la température baisse à Abu Dhabi a bien entendu un effet sur l’usure et la dégradation, ce qui signifie que les équipes seront en mesure de réaliser des relais plus longs avec le mélange le plus tendre en course. Cela a un impact important sur la stratégie : il est souvent possible d’essayer quelque chose de différent à Abu Dhabi par rapport à d’autres lieux, ce qui peut payer en fin de course. Abu Dhabi est un circuit que nous connaissons très bien car c’est là que nous avons fait des essais avant d’entrer en Formule 1. C’est également là que les équipes de Formule 1 ont essayé nos pneus pour la première fois, à la fin de la saison 2010.

En ce qui concerne l’épreuve, Yas Marina est le circuit le plus moderne et spectaculaire de l’année, avec de nombreux défis techniques testant la plupart des paramètres globaux de la performance pneumatique. L’usure et la dégradation ne sont pas particulièrement élevées ici : l’an dernier, lorsque nous avions également choisi le medium et le tendre, la plupart des pilotes ne s’étaient arrêtés qu’une fois. Comme les mélanges sont globalement plus tendres cette saison, nous nous attendons cette fois-ci à deux arrêts, bien qu’il soit possible de voir des équipes n’en tenter qu’un.

Il faudra attendre les essais de vendredi pour avoir une idée plus claire de la différence de temps au tour entre les deux mélanges, mais globalement, nous nous attendons à ce que le rythme soit assez serré en tête de course. C’est toujours dans ces circonstances qu’avoir la bonne stratégie peut réellement créer une grande différence. Bien que le niveau d’évolution de la piste soit élevé et que les conditions des essais ne sont pas toujours représentatives de celles de la course, le travail accompli vendredi et samedi sera la clé pour mettre en place les stratégies les plus avantageuses possibles pour dimanche au sein des équipes. »

L'avis de Jean Alesi, ambassadeur Pirelli :
« Abu Dhabi n’est pas une piste sur laquelle j’ai piloté en course, c’est donc difficile de la commenter du point de vue du pilotage. Mais elle est clairement spectaculaire à voir et c’est fantastique de voir tant d’investissement en infrastructure pour la F1. La seule impression négative que j’avais initialement du circuit concernait le fait qu’il semblait assez difficile d’y dépasser parfois, mais je pense que ce problème est maintenant réglé.

Il est également intéressant de voir en ce moment à quel point les pilotes utilisent la stratégie pour gagner des positions en piste. Je suis sûr que les arrêts aux stands seront encore importants ce weekend à Abu Dhabi. Cela ne semble pas être une course particulièrement dure pour les pneus, mais les circonstances sont un petit peu différentes par rapport à d’habitude, la course débutant en fin d’après-midi. Il est donc difficile de prédire ce qui va se passer.

Il m’est arrivé de piloter au crépuscule et de nuit au Mans et ce n’est vraiment pas facile. Mais je pense que c’est plus évident dans une F1 que dans une voiture d’endurance car les F1 n’ont pas de phares. Les phares rendent le jugement des perspectives plus difficile, particulièrement lorsque l’on est doublé et c’est mieux de juste avoir l’éclairage du circuit, comme à Singapour et Abu Dhabi. »

Yas Marina en chiffres


Longueur du circuit de Yas Marina5,554 km
Nombre de virages21 (9 à droite et 12 à gauche)
Vitesse moyenne188 km/h
Vitesse de pointe312 km/h
% d’un tour à pleine charge58
Consommation de carburant2,5 litres par tour ;64 l/100km
Record du tour1:40.279 (Sebastian Vettel, Red Bull Racing, 2009)

Le Grand Prix d'Abu Dhabi 2012


Pole position :
Lewis Hamilton (McLaren) en 1:40.630

Podium :
1 - Kimi Räikkönen (Lotus F1 Team)
2 - Fernando Alonso (Ferrari)
3 - Sebastian Vettel (Red Bull Racing)

Meilleur tour en course :
Sebastian Vettel (Red Bull Racing) en 1:43.964

[A partir des communiqués publiés par la FIA, Pirelli, Renault Sport F1 et Sauber F1]

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