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Williams et Marussia ont évoqué une fusion

F1. C'est le nouveau directeur exécutif de Mercedes AMG F1 Toto Wolff qui a révélé que Marussia avait émis l'idée de fusionner avec Williams en vue de 2014, via le rachat des parts que Wolff détient dans l'écurie de Grove. Une tentative avortée.

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Williams a fêté son 600ème départ en 2013 et compte bien poursuivre son histoire en F1
© LAT / Williams a fêté son 600ème départ en 2013 et compte bien poursuivre son histoire en F1

Toto Wolff est certes parti de chez Williams F1 Team, mais il conserve encore aujourd'hui 12,2 % des parts de l'écurie fondée par Sir Frank Williams. Une participation qui a donné des idées au milliardaire russe Andreï Cheglakov, propriétaire de l'équipe Marussia.
Un rachat de ces parts aurait pu conduire à un rapprochement, voire carrément à une fusion des deux entités. L'hypothèse a été clairement évoquée entre Claire Williams, fille du fondateur, et le magnat russe. Mais ce dernier s'est heurté à un refus catégorique.

Toto Wolff a confirmé l'échec des négociations, arguant sur plusieurs détails. « J'ai été en discussion avec Marussia qui est également allée au contact de Sauber. C'est une personne bien réputée qui finance l'équipe à raison de 50, 60 ou 70 millions par an. Mais l'écurie est nulle part sur le plan des performances. D’un autre côté, vous avez une écurie qui dispose de bonnes fondations où vous pourriez acheter une part minoritaire, disons 5% ou plus. A la place d’injecter 50, 60 ou 70 millions d’euros par an, vous ne dépenseriez plus que 20 ou 30 millions... C'est pour ça que les discussions n'ont mené nulle part. »

Une alliance à la russe ?

On retient aussi que Marussia serait entrée en discussion avec Sauber, dont on connait les difficultés financières malgré l'arrivée d'investisseurs russes, eux aussi. Ces soucis ont mené au départ de Nico Hülkenberg, que l'on annonce très proche de Force India. Aucune information d'Hinwil n'est venue confirmer ou infirmer les propos de Toto Wolff.

Williams a les reins encore solides

L'arrivée de Felipe Massa et de son sponsor principal le pétrolier Petrobras, couplée à la fourniture moteur par Mercedes pour 2014 ont renforcé l'équipe anglaise après le départ de Pastor Maldonado et ses millions de dollars venus de PDVSA. Si les résultats ne sont pas au rendez-vous depuis plusieurs saisons, malgré le coup d'éclat du Vénézuélien en 2012 lors du Grand Prix d'Espagne, l'une des écuries mythiques de la F1 n'est pas encore prête à éparpiller son capital.

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