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F1. Numéros permanents : la F1 se met à la page

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Numéros permanents : la F1 se met à la page

F1. La FIA a décidé d’une nouvelle numérotation, unique, pour tous les pilotes. Elle s’inspire d’autres disciplines des sports mécaniques afin de permettre aux fans et aux médias de mieux identifier les coureurs. Avec l’ancien système le hasard a tout de même contribué à rendre célèbres certains numéros.

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Rédigé par Par
Le 7 de Raikkonen
© Fan-F1.com / Le 7 de Raikkonen

Aux prémices de la « Formule de Course Internationale n°1 », les pilotes portaient un numéro différent à chaque événement. Les numéros étaient attribués au bon vouloir de chaque organisateur et suivaient souvent l’ordre des demandes d’inscription. Graham Hill, par exemple, a obtenu 19 fois le numéro 1 sur sept années alors qu’il n’a été titré qu'à deux reprises.

En 1973 et 1974, les règles changent. Les écuries héritent de nombres au hasard avant de se voir attribuer des numéros en fonction du classement constructeurs de 1973. Ces numéros resteront globalement figés d’une saison sur l’autre, sauf pour le 1 et le 2 en cas de victoire au championnat pilotes de l’année précédente. Dans ce cas, l’équipe qui perdait le n°1 récupérait les anciens numéros des nouveaux vainqueurs. Occasionnellement, lorsqu’une écurie arrêtait de courir, un autre team avec des chiffres supérieurs héritaient des numéros libérés.

En 1996, un nouveau changement intervient. Les écuries héritent de couples de numéros en fonction de leur classement au championnat constructeur de l’année précédente. Exception est faite pour l’écurie qui fait courir le champion du monde en titre, même si ce dernier a obtenu la couronne avec une autre structure. En 2007, par exemple, McLaren porte les numéros 1 et 2 grâce à l’arrivée du champion en titre Fernando Alonso, transfuge de Renault F1. L'équipe britannique n’avait pourtant décroché que la troisième place du championnat constructeurs 2006.

A partir de 2014, les numéros seront donc associés aux pilotes. Ces derniers auront le choix d’un nombre entre 2 et 99 - le 1 étant réservé au champion en titre s'il le désire. En cas de litige les attributions se feront en fonction du classement du championnat des pilotes 2013. Ce nouveau système est destiné à mieux identifier les compétiteurs d’une année sur l’autre, ce qui pourra également être utile pour mieux repérer les pilotes qui changent régulièrement de couleurs et de dessin de casque.

Les autres exemples

Parmi les autres disciplines automobiles, la NASCAR aux Etats-Unis est un des exemples les plus frappants lorsqu'il s'agit d'évoquer la numérotation des voitures. Les fans vouent un culte sans limite à leurs numéros fétiches, reproduits avec plus ou moins de fantaisie sur les carrosseries et souvent chargés d’histoire. Certains d'entre eux sont même retirés en l'honneur de prestigieux pilotes. Dans la franchise NASCAR, un seul numéro est officiellement retiré : il s'agit du 61, en National Modified Championships, en hommage à Richie Evans, nonuple-champion de la série décédé en essais en 1985.

En NASCAR Sprint Cup, la première division, l'écurie Richard Childress Racing a sanctuarisé le numéro 3, suite au décès du légendaire Dale Earnhardt, septuple vainqueur de la série, lors du Daytona 500 de 2001. Seules quelques apparitions en course de la n°3 ont eu lieu en forme d’hommage, notamment pilotée par le fils du défunt, Dale Earnhardt Jr. Ce numéro devrait malgré tout faire son retour en 2014 avec Austin Dillon car ce dernier est champion en titre de la deuxième division, la Nationwide, à bord de la Chevrolet n°3. La différence entre le système de la NASCAR et celui instauré en F1 est que les numéros sont liés aux écuries et aux voitures. Ainsi, lorsqu’un pilote change d'écurie, il change de numéro.

Au niveau fantaisie, Aston Martin a obtenu le droit d’utiliser, en Endurance, les codes des serviteurs de sa majesté : 007, 008 et 009. En BTCC et en V8 Supercars, l'équipe Triple Eight Race Engineering utilise le numéro 888 sur une de ses voitures, en clin d'oeil au nom de la structure. Un des numéros célèbres les plus étonnants en course automobile est le 722 de la Mercedes 300 SLR de Sir Stirling Moss. Ce nombre correspond tout simplement à l’heure de son départ aux Mille Miglia (7h22) qu’il gagna en 1955.

Le système de la F1 se rapprochera donc d’avantage de la MotoGP. D’un point de vue marketing, un numéro associé à vie à un pilote est très intéressant. Le numéro 46 de Valentino Rossi a sans doute plus de répercussions que si ce dernier avait arboré temporairement le numéro 1 de champion. Il est devenu une sorte de marque de fabrique à laquelle les fans peuvent se rattacher et s'identifier, comme le prouvent les scènes de liesse qui suivent une victoire du "Doctor"

Les numéros mal-aimés

Le numéro que les pilotes souhaitent sans doute éviter est le 2. Il ne veut pas dire que l’on est deuxième du championnat mais, depuis 1996, que l’on est le co-équipier du champion du monde en titre. Le porter sur 87 Grands Prix pendant 5 ans d’affilé sans avoir décroché de titre doit avoir un goût d'inachevé. C’est l’expérience qu’a vécu le Brésilien Rubens Barrichelo, lieutenant de Michael Shumacher à l’époque Ferrari.
Mark Webber est le "deuxième des deuxièmes". Il totalise 58 grands prix sur 3 années chez Red Bull, derrière son meilleur ennemi Sebastien Vettel. Webber a dépassé en 2013 Alain Prost, troisième du classement. La grande différence c’est que Prost a été 3 fois champions les 3 années où il a porté le numéro 2.

Le numéro 13 n’est plus attribué pour cause de superstition. L'automobile Club de France l'aurait interdit une première fois en 1925 suite à deux accidents mortels en 15 jours d'intervalles. En F1, il a été porté 3 fois par 3 pilotes différents, dont une femme, Divina Galica, en 1953, 1963 et 1976. Seul le Mexicain Moisés Solana a été classé avec ce numéro. Il a décroché la onzième et dernière place à domicile, lors de son premier Grand Prix, malgré une casse moteur à quelques tours de la fin. Le 13 a été beaucoup plus utilisé en endurance, notamment aux 24h du Mans par le constructeur Courage (13 fois entre 1983 et 2007), sans que l’écurie joue d’une particulière chance ou malchance.

Le zéro

Le numéro 1 n’est pas utilisé lorsque le champion de F1 de la saison précédente est absent de la compétition. De ce fait, c’est le numéro 0 qui a été attribué deux années de suite à Damon Hill (Williams-Renault), suite aux départs des deux champions en titre 1992 et 1993, Nigel Mansell et Alain Prost. Hasard de l’histoire, son père Graham a couru aux 24h du Mans avec le 00.

Jody Scheckter a également porté le 0, mais pour une raison différente. Il était engagé sur une troisième McLaren en 1973, l’année du changement de réglementation. Il a décidé de porté le même numéro qu’il arborait en Can-Am afin que les spectateurs des deux courses nord-américaines de Formule 1 l'identifient plus facilement.

Des numéros historiques et fétiches

Le 27 est irrémédiablement lié à Ferrari et à Gilles Villeneuve. Même si l’Italien Michele Alboreto l’a arboré sur 4 fois plus de Grand Prix, ce numéro est lié au pilote canadien grâce à son talent, sa témérité et à cause de son destin tragique.

Nigel Mansell est le recordman du nombre de Grand Prix avec le numéro 5, après 187 participations en Grand Prix, dont 93 avec ce fameux chiffre. Le numéro était peint en rouge sur la carrosserie bleue de la Williams-Renault lors de son sacre en 1992 et est resté comme un signe identifiant du "Lion". L’année suivante, en 1993, Mansell part à la conquête des Etats-Unis. Il décrochera à 40 ans le titre de champion CART pour sa première participation, toujours avec le 5 rouge.
Depuis le système de numérotation de 1974, le 5 a porté chance à sept autres pilotes (pour un total de huit titres). Il a accompagné les premiers titres de Michael Shumacher, Damon Hill, Fernando Alonso et Sebastian Vettel.

Records

Le recordman du port du n°1 est bien sûr Michael Shumacher. Il l’a arboré sur 120 Grands Prix pendant 7 ans. Sebastien Vettel est en deuxième position mais il est à la moitié du parcours en nombre de courses.

Le record du plus grand nombre de Grands Prix avec le même numéro revient au Français Jacques Laffite. Il a porté le 26 à l’occasion de 132 Grands Prix chez Ligier sur 9 années, dont 7 consécutives. Ce numéro ne reflète évidemment pas les performances de l’écurie française, deuxième au championnat 1980. Cela est dû à son engagement en 1976 pour lequel ils ont hérité des derniers numéros disponibles.

Le plus grand numéro utilisé en F1 est le 208, alors même que le deuxième plus grand est le 136. C’est l’Italienne Lella Lombardi qui détient ce record, en plus d’être la seule femme a avoir marqué un demi-point en catégorie reine (en 1975). Ce numéro lui a été attribué suite à l'insistance d’un de ses sponsors, Radio Luxembourg, dont la fréquence était 208 FM.


Cette annonce de numérotation unique a été bien accueillie par les fans de Formule 1. Peut-être sera-t-il permis aux pilotes de présenter des numéros graphiquement travaillés, comme un emblème, à l’instar de ce qui existe en Moto par exemple. Ce système promet des anecdotes et des statistiques intéressantes dans les années à venir.

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