Dennis : Alonso chez McLaren ? "Il ne faut jamais dire jamais"
F1. La question d'un retour de Fernando Alonso chez McLaren est dans l'air depuis plusieurs mois. Elle se lie inévitablement à l'avenir de McLaren et, à ce titre, Ron Dennis estime qu'une nouvelle collaboration n'est pas impossible.
Depuis plusieurs mois, les rumeurs vont bon train sur l’avenir de Fernando Alonso, alimentées à la fois par les tensions apparues entre l’Espagnol et son équipe, Luca di Montezemolo le président du groupe en tête, mais aussi par les bruits venant de Woking, le siège de McLaren, où des velléités de faire revenir l’actuel pilote Ferrari sont apparues.
La semaine passée, des informations révélées par le média britannique < i>Sky</i>avaient fait état d’éléments permettant de penser que Ron Dennis, président de McLaren Group, <a href="/f1/actualite/16711-mclaren-ron-dennis-chercherait-a-revenir-aux-affaires.html"target="_blank"title="McLaren : Ron Dennis chercherait à revenir aux affaires">souhaitait racheter une partie des parts de l’entreprise</a>pour reprendre la main, entre autres, sur McLaren F1. Une situation qui, si elle se produisait, pourrait remettre en cause la venue de Fernando Alonso. Ce dernier avait déclaré, en septembre dernier, à propos : « J’ai toujours dit qu’il n’y avait aucun problème avec personne, c’était juste la philosophie de l’équipe, surtout d’un homme dans l’équipe qui n’est plus là. »
Interrogé un possible retour de Fernando Alonso chez McLaren, Ron Dennis s’est, de son côté, montré pragmatique : « Le premier objectif de toute grande équipe est de gagner des courses. Quel que soit l’obstacle qui se dresse entre une équipe qui veut gagner et la victoire, qu’il s’agisse de problèmes d’ingénierie, fiscaux ou humains, vous devez les résoudre. Il ne faut jamais dire jamais. »
Les relations entre les deux hommes sont un des paramètres à prendre en compte autour de la question du retour. Il y a quelques jours, Martin Whitmarsh s’était rendu à l’exposition organisée par Fernando Alonso à Madrid, retraçant la carrière du Taureau des Asturies. Cette visite, en tant qu’ancien directeur de l’Espagnol ou plutôt, puisque Ron Dennis occupait de poste, en tant que représentant de McLaren, n’est pas passée inaperçue et là encore, l’éventualité de négociations contractuelles a été évoquée.
Une possibilité qui ne semble pas être la priorité de Fernando Alonso dont le contrat avec Ferrari court jusqu’à fin 2016 et qui déclarait, là encore en septembre dernier : « J’ai encore trois saisons avec Ferrari et j’espère qu’encore plus est à venir si nous pouvons prolonger le contrat, et ça serait mon souhait. » Des propos corroborés par l’agent de l’Espagnol, Luis Garcia Abad : « Vous ne pouvez pas avoir deux contrats signés, car quand vous en signez un, vous devez le notifiez pour que les instances le contrôlent. Donc, c’est techniquement impossible. Un accord non signé n’est pas un accord. »