F1. Il est des pilotes souvent sous-estimés dans l'histoire de la Formule 1. En cette période où l'aspect financier l'emporte sur le talent, il est parfois dur de se faire un réel avis sur le talent d'une personne. A ce jeux des comparaisons, Pastor Maldonado, présenté comme un pilote payant, n'est peut être pas vu comme il le mériterait.
Le feuilleton à duré une bonne partie de l'hiver. Plusieurs candidats étaient sur les rangs pour décrocher un des derniers volants intéressants pour 2014, à savoir celui d'une Lotus-Renault. Si la place de Romain Grosjean était quasiment assurée après une fin de saison en trombe du pilote français, le baquet de son futur coéquipier attirait toutes les convoitises.
Eric Boullier, le directeur de Lotus, ne s'est jamais réellement caché sur son envie d'enrôler Nico Hulkenberg pour épauler Romain Grosjean en 2014. L'Allemand jouit d'une excellente réputation dans le milieu très strict de la Formule 1, et cela sans avoir jamais réalisé le moindre podiums en près de 60 Grands Prix. Il a certes été l'auteur de quelques belles courses, notamment en 2013 au volant de la Sauber, et avait même impressionné son monde lors de sa première saison dans la discipline en signant une pole position de toute beauté au Brésil au volant de sa Williams en 2010.
Mais l'incroyable Hulk n'est cependant pas doté d'un généreux sponsor qui pourrait lui ouvrir les portes des grandes équipes sans difficultés. C'est en faisant ce constat, et suite à l'échec de la négociation avec le consortium financier Quantum pour son investissement dans Lotus, qu'Eric Boullier s'est tourné vers son second choix, Pastor Maldonado. Le Vénézuélien est richement soutenu par le pétrolier d'état PDVSA et apporte un budget conséquent d'une trentaine de millions d'euros à qui voudrait bien l'engager. Il semblerait donc que son attrait se réduise principalement à la manne financière qu'il peut fournir. Mais cela serait lui faire offense de se concentrer uniquement sur ce seul aspect.