Alonso et Raïkkönen travaillent parfaitement bien ensemble chez Ferrari
F1. L'association entre Fernando Alonso et Kimi Raïkkönen chez Ferrari a fait couler beaucoup d'encre depuis son officialisation. Beaucoup pensaient qu'elle allait faire des étincelles, mais comme le confirme l'Espagnol, les deux hommes travaillent de concert pour faire progresse l'équipe.
Les premiers essais de pré-saison sont à peine lancés qu'un premier bilan des forces en présences est déjà d'actualité. Si les écuries motorisées par Renault sont dans le dur, les autres, équipées de blocs Mercedes et Ferrari, sont à pied d’œuvre pour déjà faire progresser leurs monoplaces.
Au sein de la Scuderia justement, on aurait pu craindre quelques problèmes d'ego entre les deux titulaires que sont Fernando Alonso et Kimi Raïkkönen. Ce dernier a été le premier à prendre le volant de la nouvelle F14-T lors des deux premières journées, rapidement imité par l'Espagnol les jours suivants. Les deux hommes semblent cependant plutôt bien s'entendre et arrivent à travailler ensemble comme le confirme Alonso : « Avec Kimi nous étions ensemble à Maranello pendant quelques jours pour des opérations promotionnelles. C'était à moitié du travail et du plaisir, mais maintenant, nous allons avoir à travailler encore plus. Chaque soir, nous avons un rapport sur chaque tour effectué par Kimi dans les deux premiers jours et sur chaque tour que j'ai fait durant les autres journées. Nous travaillons ensemble, comme nous l'avons toujours fait au cours de ces quatre ans chez Ferrari. Après, nous parlons avec les ingénieurs chaque soir pour résoudre les éventuels problèmes dont nous pourrions être moins conscients en tant que pilote. En termes de performance, nous faisons tout ce dont l'équipe a besoin. »
Même si ses premières impressions au volant de la nouvelle monoplace sont plutôt bonnes, Alonso estime qu'il reste encore beaucoup de travail à réaliser : « Cela ne fait que trois jours que la nouvelle voiture a pris la piste. Nous sommes vraiment au début de la préparation. Nous avons besoin de faire autant de tours que possible ici [à Jerez] et à Bahreïn car chaque tour est le bienvenu compte tenu des changements de réglementation technique et des informations qu'ils nous apportent. Nous sommes restés quelques mois sans conduire en étant juste sur le simulateur...ça fait vraiment du bien de revenir au volant de la voiture par une journée ensoleillée, » déclarait-il jeudi soir.
Le double champion du monde ne pense pas cependant que les résultats de ces essais soient vraiment significatifs, ni que les problèmes rencontrés par certains soient critiques : « Les médias en font toujours beaucoup sur ces séances d'essais. C'est normal que tout prenne de l'ampleur si vous avez eu un bon ou un mauvais jour. En terme de préparation et d'approche, nous devons viser le Grand Prix d'Australie, et nous avons encore beaucoup de choses à apprendre avant cela. »