Red Bull : méfiez-vous du taureau blessé

La semaine dernière a vu les prémices de la saison /f1/actualite/16910-essais-jerez-le-bilan-des-quatre-journees.html. Au terme des quatre journées d'essais de Jerez (lire le bilan complet de la rédaction <a href="/f1/actualite/16910-essais-jerez-le-bilan-des-quatre-journees.html"target="_blank"title="Essais de Jérez : Le bilan des 4 journées">Essais de Jerez : Le bilan des 4 journées</a>), certains ont pu se rassurer sur le travail accompli ces derniers mois. Pour d'autres, il reste du pain sur la planche. C'est le cas de Red Bull et de Renault. L'association gagnante des dernières saisons n'a pas franchement brillé en Espagne. L'équipe championne du monde n'a bouclé que 21 tours du circuit pendant que Mercedes en accumulait pas moins de 309.

Jerez aura été un coup dans l'eau pour Red Bull qui va devoir redoubler d'efforts avant Bahreïn, en espérant que Renault trouvera également des solutions de son côté. Car le V6 Turbo de Viry-Châtillon n'est pas étranger aux problèmes de Red Bull. Pour preuve, Toro Rosso et Caterham n'ont pas été épargnées par les ennuis. « Nous n’avons pas couvert suffisamment de tours, et lorsque nous avons pu en boucler quelques uns, le niveau de performance n’était pas satisfaisant, » admet d'ailleurs Rob White, le directeur adjoint (technique) de Renault Sport F1, <a href="/f1//f1/actualite/16910-essais-jerez-le-bilan-des-quatre-journees.html/actualite/16916-F1-Rob-White-revient-sur-les-problemes-rencontres-par-Renault.html"target="_blank"title="Rob White revient sur les problèmes rencontrés par Renault">dans une interview</a>.

La source du problème ? Il semble que le V6 en lui-même fonctionne correctement mais que ce soit les systèmes périphériques qui aient perturbé les essais du constructeur français. « Plusieurs éléments ne fonctionnent pas comme prévu, notamment au niveau du contrôle et de l’utilisation des différents sous-systèmes du propulseur installé dans la voiture, » ajoute White.
<div style="float:left;padding-right:15px;padding-bottom:10px;"><a href="/images/photo/article/f1/f1/actualite/16910-essais-jerez-le-bilan-des-quatre-journees.html/c-fan-f1-red-bull-jerez-flamme-trou-ouverture.jpg" rel="prettyPhoto[gallery]">< img src="/images/photo/article/f1/f1/actualite/16910-essais-jerez-le-bilan-des-quatre-journees.html/c-fan-f1-red-bull-jerez-flamme-trou-ouverture.jpg" width="320"alt="Red Bull RB10, Daniel Ricciardo, Jerez /f1/actualite/16910-essais-jerez-le-bilan-des-quatre-journees.html"/></a></div>D'accord, Renault est en moins bonne posture que Mercedes ou Ferrari à ce jour mais faut-il en faire le bouc émissaire pour justifier la situation de Red Bull ? Certainement pas. Le design de la RB10 est lui aussi en cause. Une trop grande compacité au niveau du compartiment moteur n'arrange rien. Les flammes aperçues au travers des aérations de fortune percées dans les pontons de la RB10 appuient cette théorie (voir la photo, ci-contre, prise par l'envoyé spécial de < i>MotorsInside</i>sur place). Le départ, précipité, d'Adrian Newey jeudi pour retourner à sa planche à dessin montre bien qu'il y a urgence et que le compte à rebours est lancé avant les prochains essais de Bahreïn qui débuteront le 19 février. Le premier flop du génial ingénieur britannique depuis longtemps ?