Ecclestone, horrifié par le son des V6, veut rapidement changer les choses
F1. Les changements de réglementation n'ont pas fait que modifier les aspects physique et technique des monoplaces. Le son des moteurs a également connu une révolution. Plus sourds, moins aigus et moins puissants, ceux-ci sont maintenant montrés du doigt par Bernie Eccelstone qui veut redonner à la Formule 1 le bruit qu'elle produisait auparavant.
L'introduction des nouvelles motorisations V6 turbo hybrides, laissant une grande place à l’énergie électrique, a profondément modifié la Formule 1. Mais il y a un point sur lequel les passionnés s'interrogent beaucoup, et cela concerne le bruit produit par ces nouvelles unités de puissance.
Déjà, durant le week-end, Vijay Mallya, patron de l'écurie Force India, se demandait où était passé le bruit de la Formule 1. En écho à cette interrogation, Bernie Ecclestone, qui craignait déjà ce type de réactions, veut rapidement trouver une solution pour remédier à ce problème : « Je n'ai pas été horrifié par le bruit, j'ai été horrifié par le manque de bruit ! » a-t-il déclaré à l'issue du premier Grand Prix.
Ron Walker, le promoteur du Grand Prix d'Australie s'est plaint dans la presse <a href="/f1/actualite/17118-grand-prix-daustralie-les-organisateurs-en-colere-contre-la-nouvelle-reglementation.html"target="_blank"title="Grand Prix d'Australie : les organisateurs en colère contre la nouvelle réglementation">du manque de bruit et de spectacle fournit par cette Formule 1 nouvelle</a>. Ecclestone lui donne en partie raison : « Ron a raison lorsqu'il parle de son contrat. Et je suis désolé de constater que j'avais raison de dire ce que je dis depuis le début à savoir que ces voitures ne sonnent pas comme des voitures de course. J'en ai parlé avec Jean Todt et je lui ai dit qu'il fallait trouver une solution pour faire sonner ces voitures comme des voitures de course. Je ne sais pas si c'est possible, mais il faut enquêter. Je pense que nous allons laisser passer les premières courses et ensuite, nous verrons si nous pouvons faire quelque chose. Nous ne pouvons pas attendre toute la saison. Après, cela risque d'être trop tard. »
D'autres promoteurs de Grands Prix seraient déjà très inquiets à ce sujet, comme le confirme le Britannique : « J'ai parlé à Luca di Montezemolo [le président de Ferrari, ndlr] et il m'a dit qu'il n'a jamais eu autant de courriels de plainte pour lui dire que ce qui est présenté actuellement, ce n'est pas la Formule 1. »