Ferrari : Räikkönen, en difficulté avec les freins, ne panique pas
F1. Kimi Räikkönen n'a pas vécu un week-end facile à Melbourne, mais il estime qu'une fois les problèmes réglés - sur les freins notamment - tout ira mieux;et cela pourrait arriver rapidement.
En difficulté lors du week-end du Grand Prix d’Australie, Kimi Räikkönen, qui a terminé 7ème de la course, a estimé qu’il subissait particulièrement des difficultés en matière de freinage, avec le nouveau système brake-by-wire : « Nous avons identifié quelques problèmes généraux que nous devons prendre à bras-le-corps à Maranello et il y a d’autres aspects liés au set-up de ma voiture qui ont trait au brake-by-wire ».
Le système "brake-by-wire", littéralement "freinage par commandes électriques", a été instauré cette saison pour compenser les effets de la plus grande récupération d’énergie lors de la phase de freinage. Cette récolte d’énergie – stockée dans une batterie et utilisée par le MGU-K pour fournir plus de puissance au bloc moteur – doublée par rapport à 2013, amène à ce qu’il y ait un couple inverse plus important pour l’essieu arrière. Or, il y aurait des risques pour l’équilibre du freinage et pour la stabilité de la monoplace à laisser le pilote lui-même effectuer les ajustements concernant la récolte de l’énergie au freinage.
Ainsi, ce système électronique permet de contrôler et de mieux gérer l’équilibre, au moment du freinage, entre l’avant commandé par un système hydraulique – comme les années précédentes – et l’arrière dont le freinage est calculé par électronique, en combinant à la fois le calcul de la pression exercée par le pilote sur la pédale de frein et celui du niveau de récolte d’énergie nécessaire et donc du couple inverse. Le pilote peut encore malgré tout régler comme il l’entend l’équilibre entre avant et arrière, mais le système calcule automatiquement le niveau de freinage nécessaire à l’arrière en tenant compte de la récolte d’énergie opérée.
Kimi Räikkönen explique donc, sur le site officiel de Ferrari que la bonne mise au point d’un tel dispositif est essentielle : « Avoir ce dispositif qui fonctionne correctement est vraiment quelque chose qui contribue à la sensation générale avec la voiture, parce que ça a un grand effet sur l’entrée de virage. » Le Finlandais a semblé particulièrement souffrir lors des phases de freinage durant le premier Grand Prix de la saison.
Malgré tout, il estime que de nets progrès ont été effectués : « Ceci étant dit, la F14-T s’est améliorée entre vendredi et samedi et ne pas entrer en Q3 n’était dû à la compétitivité de la voiture. » Il ne s’affole pas outre mesure : « Je suis dans le jeu depuis longtemps maintenant et je peux dire que ce n’est définitivement pas la première fois que je connais un premier week-end difficile. Je suis sûr que, si nous travaillons correctement, dès la prochaine course en Malaisie, le résultat peut être bien meilleur. »