Red Bull - Mateschitz : "Il y a une limite à ce que nous pouvons accepter"
F1. Le grand patron de Red Bull s'est exprimé dans les colonnes du quotidien autrichien Kurier. Il parle des débuts difficiles de son équipe en 2014, des débitmètres, de la présence de son écurie en F1 et de la suite de la saison.
Dietrich Mateschitz, un des fondateurs de Red Bull, ne mâche pas ses mots dans une interview donnée au journal Kurier. Il est notamment revenu sur l'affaire des débitmètres : « Le fait est que les débitmètres ont donné des valeurs inexactes depuis le début des essais hivernaux. » Pour lui, Red Bull est dans son droit et va le démontrer, il précise : « Nous pouvons prouver que nous étions dans les limites réglementaires. »
Il s'est également exprimé sur la présence de Red Bull en Formule 1. Il prévient que l'écurie autrichienne n'a pas un contrat à durée indéterminée avec la catégorie reine du sport automobile : « La question n'est pas tellement de savoir si cela a du sens sur le plan économique, mais plutôt sur le plan sportif, sur le plan de l'influence politique, ce genre de choses... Sur ces choses, de notre point de vue, il y a clairement une limite à ce que nous pouvons accepter. »
Pour lui, la F1 n'est plus ce qu'elle était ni ce qu'elle devrait être : « La Formule 1 devrait redevenir ce qu'elle a toujours été : la discipline ultime. Elle n'est pas là pour établir de nouveaux records de consommation de carburant, ou pour que l'on puisse parler à voix basse pendant une course et que la plus grande sensation soit le crissement des pneus.
Je considère que c'est tout aussi absurde d'aller une seconde de moins vite que l'année dernière que les GP2 soient presque aussi rapides que les F1 avec une fraction du budget. »
Toutefois, Red Bull est là et n'a pas renoncé à la conquête du titre. En effet, Dietrich Mateschitz est positif quant au retour au premier plan de l'écurie autrichienne : « Nous travaillons 24 heures sur 24 avec notre partenaire Renault et nous allons faire un grand pas dans les deux ou trois prochaines semaines. Il reste 18 courses. Nous serons là. »