Ferrari a identifié les problèmes du Grand Prix d'Australie

Suite au Grand Prix d’Australie, lors duquel les Ferrari ont terminé aux quatrième et septième rangs, l'équipe de Maranello a lancé une enquête pour comprendre la raison pour laquelle Fernando Alonso et Kimi Räikkönen ont autant souffert en début de course.

Les deux pilotes étaient en effet incapables d’utiliser correctement la puissance que pouvait leur procurer le MGU-K, chargé de récupérer l’énergie du freinage, et qui représente cette saison un maximum de 120KW. Ce manque de vitesse supplémentaire a empêché, notamment, l’Espagnol de pouvoir se débarrasser de la Force India de Nico Hülkenberg dans les 15 premiers tours de course.

Les hommes et femmes de la Scuderia ont ainsi découvert que le problème trouvait son origine dans le logiciel fourni par les instances de la discipline censé interagir avec la voiture. L’appendice 3 du Règlement technique 2014 dispose que les pilotes ne peuvent utiliser leur MGU-K – hors procédure de départ – que lorsque les voitures atteignent la vitesse de 100km/h : le système déclenche alors automatiquement l’activation de ce boost et permet au pilote son utilisation. Or, le système géré par la FOM et la FIA, en Australie, n’a jamais indiqué que la Ferrari F14-T atteignait la vitesse de 100km/h.

Par la suite, au bout de deux tours, les deux pilotes ont pu activer manuellement l’utilisation du MGU-K mais, là encore, il ne fournissait pas sa pleine-puissance. Cela a duré jusqu’au premier arrêt aux stands, lors duquel une remise à zéro du logiciel a permis de retrouver un système pleinement fonctionnel pour le reste de la course.

Si le système fonctionnait à plein suite au premier arrêt, intervenu au moment de l’entrée en piste de la Safety Car suite à la crevaison de Valtteri Bottas, cela signifie que Fernando Alonso est tout de même resté, par la suite, encore 16 tours derrière Hülkenberg avec un système à priori totalement opérationnel.

Autosport, qui révèle l’information, explique que des changements auraient été effectués sur le logiciel de la boite de contrôle en question fourni à Ferrari en vue de la Malaisie pour éviter un nouveau problème.