Le retour des suspensions actives en 2017 ?
F1. Les équipes de Formule 1 étudieraient avec attention la possibilité d’un retour du système des suspensions actives en Formule 1, plus de 20 ans après leur disparition, au terme de la saison 1993.
La réduction des coûts envisagée en F1 ne passera pas, c’est désormais acté, par la mise en place d’un budget capé. Mais, les instances de la disciplines, à commencer par le Groupe stratégique à l’origine de l’abandon des limitations budgétaires, creusent d’autres pistes sur le plan de la réglementation technique pour parvenir à réduire les dépenses.
Parmi ces pistes, le retour aux suspensions actives bannies à partir de la saison 1994 de Formule 1. Cette technologie, basée sur l’électronique, serait moins coûteuse pour les équipes que les suspensions passives pour des raisons de réglages : en effet, il reviendrait moins cher aux équipes de trouver la configuration optimale en passant par l'électronique qu’avec le système passif et sa complexité mécanique.
Les suspensions actives permettent à un système embarqué de régler, grâce à des capteurs, le mouvement vertical idéal pour chaque roue, afin notamment d'obtenir une meilleure stabilité et une meilleure motricité, quand le mouvement des roues avec des suspensions passives ne correspond qu'à celui de la surface sur laquelle la monoplace roule. Au début des années 1990, Williams-Renault avait une maîtrise complète de cette technologie qui avait été bannie à l'aube de la saison 1994, comme nombre d'aides électroniques, afin de casser leur domination sur la discipline.
La mise en place de ces suspensions actives pourrait avoir lieu, selon Autosport, à l’horizon 2017, en même temps que d’autres propositions comme le passage d’une jante de 13 à 18 pouces pour les roues des F1. Plus encore, le Groupe stratégique réfléchirait à des mesures visant à la simplification de certaines pièces de la voiture qui constituent aujourd’hui des zones importantes de dépenses comme le système d’essence, les structures déformables en cas d’accident, les ailerons avant, les freins ou encore l’interconnexion entre suspensions avant et arrière.
En parallèle, une modification des règles du couvre-feu et une réduction du personnel autorisé lors des week-end de Grand Prix serait à l’étude.