McLaren : Eric Boullier affirme avoir "beaucoup de performance en soufflerie."
F1. Malgré un double podium à Melbourne, les performances de McLaren laissent les observateurs dubitatifs depuis. Pourtant, malgré une prestation chinoise stérile, Eric Boullier est confiant que le travail aérodynamique effectué à l'usine portera rapidement ses fruits.
Après un début de saison tonitruant en Australie, les deux McLaren étaient sur le podium avec la disqualification de Daniel Ricciardo. Mais depuis, les performances de l'écurie de Woking se détériorent de course en course au point que, lors du Grand Prix de Chine, aucune des deux voitures n'étaient dans les points.
Interrogé par Autosport, Éric Boullier, directeur de la compétition de McLaren, ne s'inquiète pas outre mesure de ces contre-performances. D'après lui, la réaction devrait être rapide avec l'intégration des nouvelles évolutions aérodynamiques.
Quand on lui demande s'il pense que les progrès effectués à l'usine seraient suffisants pour que McLaren revienne dans la lutte derrière Mercedes, Boullier certifie : « Absolument. C'est une certitude à 100 % parce que nous savons déjà, à l'usine, ce qu'il va se passer lors des trois ou quatre prochaines courses. Je suis au courant de ce qui se passe, donc je sais que nous avons un très bon rythme de développement. Ce que nous avons appris depuis maintenant quelques semaines est bon. Très bon. »
Si l'on en croit le Français, l'écurie anglaise devrait pouvoir se battre aux avant-postes dès le début de la saison européenne. En effet, il espère que « ça va venir le plus tôt possible. Nous avons déjà trouvé beaucoup de performance en soufflerie. À l'usine, c'est très bien. Il suffit juste de tout préparer et de l'expédier jusqu'au circuit. »
À propos des ambitions de McLaren de redevenir une équipe gagnante, le manager français affirme ne pas être inquiet : « Il y a deux ans, ils gagnaient des courses, donc pas de panique. Ce n'est pas à cause du départ de quelques gars que la voiture ne fonctionne plus. »
Le Grand Prix d'Espagne, à Barcelone, premier Grand Prix européen de la saison qui aura lieu dans un peu moins de trois semaines, est considéré par beaucoup comme étant le véritable étalon permettant de jauger la hiérarchie des forces en présence. Seulement alors saura-t-on si les propos d'Éric Boullier se confirment.