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Vergne : « Je me sens beaucoup mieux que l'an dernier »

F1. Jean-Eric Vergne vit sa troisième année au sein du junior team de Red Bull Racing - Renault : la Scuderia Toro Rosso. Il est actuellement le meilleur Français classé dans cette saison de F1 2014. Pour lui, il y reste encore une bonne marge de manoeuvre pour l'amélioration de ses performances.

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Jean Eric Vergne, concentré sur sa saison
© Peter J Fox/Getty Images / Jean Eric Vergne, concentré sur sa saison

Le Français de 24 ans entame le cinquième rendez-vous de l'année, le Grand Prix d'Espagne de Formule 1, avec seulement 4 points au compteur (à égalité avec son coéquipier, le Russe Daniil Kvyat). Jean-Eric Vergne, alias JEV, estime tout de même, pour l'< i>AFP</i>, que le « bilan [est] très positif, même si ce n'est pas forcément ce que les gens ressentent de l'extérieur. Il y a parfois des choses qu'on ne dit pas, qui pourraient expliquer des mauvais résultats. »

JEV affirme que l'écurie italienne a tous les éléments pour améliorer la voiture et aller chercher de meilleurs résultats. L'équipe doit apprendre à travailler avec un nouveau fournisseur sur un tout nouveau moteur : « Toro Rosso a fait un très bon travail avec les gens de Renault, pour bien adapter le moteur dans la voiture et bien comprendre l'utilisation de l'énergie en course. »

« On sait dans quelle direction aller et on sait qu'on va pouvoir aller chercher de la performance. On a commencé la saison avec une voiture trop lourde, elle a perdu du poids course après course, et quand on sera au point ça changera beaucoup de choses. Le côté positif, c'est que j'ai quelques dixièmes dans la poche et que le jour où tout sera aligné, ça me rendra la vie plus facile. »

<b>« Ne pas chercher d'excuse »</b>

Jean-Eric a déclaré en début de saison être <a href="/f1/actualite/17344-polemique-sur-la-perte-de-poids-des-pilotes-danger-ou-gain-de-temps-necessaire-.html"title="Polémique sur la perte de poids des pilotes : danger ou gain de temps nécessaire ?">handicapé par son poids dans la voiture</a>. La nouvelle réglementation impose un poids minimal du véhicule très bas. Avec le pilote à bord, ce poids est difficile à atteindre. Dans un sport où quelques kilos peuvent faire la différence <a href="/f1/actualite/16389-nigel-mansell-trouve-honteux-le-poids-minimum-pour-/f1/actualite/17344-polemique-sur-la-perte-de-poids-des-pilotes-danger-ou-gain-de-temps-necessaire-.html.html"title="Nigel Mansell trouve honteux le poids minimum pour /f1/actualite/17344-polemique-sur-la-perte-de-poids-des-pilotes-danger-ou-gain-de-temps-necessaire-.html">les pilotes les plus légers sont avantagés</a>. Aujourd'hui il aborde une autre façon de voir les choses : « Je préfère ne pas chercher d'excuse, garder la tête baissée et continuer à avancer. Je me sens aussi beaucoup mieux que l'an dernier donc j'arrive à faire des choses bien meilleures, notamment en qualifications. »

Les qualifications étaient le point faible de Vergne l'an dernier face à son coéquipier Daniel Ricciardo : « J'ai beaucoup appris de lui en qualifs et j'ai amélioré ce point-là cette saison. En course j'arrivais toujours à faire la différence. » Le Français a réussi à se qualifier trois fois dans le top 10 lors des quatre premières courses /f1/actualite/17344-polemique-sur-la-perte-de-poids-des-pilotes-danger-ou-gain-de-temps-necessaire-.html.

<b>Une occasion manquée chez Red Bull Racing</b>

Le Français avait une chance de se trouver cette année aux coté du champion du monde Sebastian Vettel, mais c'est son ancien équipier australien qui a eu les faveurs de Red Bull : « Je n'ai aucun regret, aucun pincement au coeur, car les choses doivent arriver pour certaines raisons. Comme j'étais dans les mêmes performances que Daniel les deux dernières saisons, ça prouve le niveau qu'on avait, Daniel et moi. [...] Ça m'a beaucoup marqué, ça m'a même fait mal, mais j'ai pris l'hiver pour réfléchir. »

JEV reste très concentré sur lui même : « Le positif, c'est que j'ai changé beaucoup de choses et que les personnes qui me font confiance, dans l'écurie, ont vu ce changement-là. [...] Je fais d'abord la course contre moi-même, notamment sur un tour qualif. Je suis seul derrière le volant et si je commence à penser aux autres, je ne m'en sors plus. »

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