Hamilton voyait Ferrari et Renault "plus proches"de Mercedes
F1. Dans un entretien accordé au journal The Independent, Lewis Hamilton est revenu sur son début de saison et sa motivation en vue de la conquête d’une deuxième couronne en Formule 1, après celle de 2008.
Avec trois victoires en quatre Grands Prix et une seconde place au classement général, Lewis Hamilton est l’homme en forme de ce début de saison : « Je sens que je suis au meilleur de ma forme. Ce que j’ai en tête est très, très clair, le processus que je traverse fonctionne très bien et je suis attaché à ça. »
L’homme en forme, mais aussi au volant de la voiture du moment dans l’équipe du moment : « Même chose pour la voiture, elle me donne un sentiment incroyable. Je n’ai jamais eu une voiture comme ça et une équipe comme ça, capable de me donner cette voiture. C’est tellement irréel. Il est difficile de croire ce qui arrive en fait. »
Un début de saison quasi-idéal qui lui rappelle combien le choix de quitter McLaren a été majeur dans son renouveau : « Quand je regarde ce qui s’est passé durant les dernières années, la décision de venir ici, l’année positive que j’ai eu la saison dernière et ce début d’année exceptionnel… Wow ! Je suis soufflé. »
Une réussite pour la marque à l’étoile qui s’appuie sur un bloc moteur particulièrement performant : « Je n’ai jamais pensé, à aucun moment, que ça serait comme ça, même si je savais que sur le plan du moteur nous serions forts parce que je pouvais voir le travail qui était fait, les installations et les gens. » Bien plus performant que les attentes que le champion du monde 2008 plaçait en lui et en la concurrence : « Evidemment, je pensais que les autres seraient plus proches au niveau du moteur. »
Les débuts de la Mercedes W05 ont été délicats, mais la suite s’est avérée excellente : elle a même fait mieux que certaines monoplaces entrées dans la légende telles que les McLaren MP4-4 de 1988, Williams FW14C de 1992 ou encore la Ferrari F2004 de 2004. « Avec la voiture, quand nous l’avons essayé lors du premier test ça ne semblait pas bon et ensuite lors des seconds essais ça ne semblait pas spectaculaire, mais nous étions toujours rapides. […] Depuis, la voiture n’a cessé d’être de plus en plus forte à chaque course » a expliqué Hamilton.
Seule ombre au tableau, finalement, l’abandon sur problème moteur du Britannique dans les premiers tours du tout premier Grand Prix de la saison, à Melbourne. Un zéro pointé qui pourrait potentiellement coûter cher, en fin de saison, si les Flèches d’Argent demeurent fiables : « Je pourrais seulement vous dire à la fin de l’année si je vais regretter ce qui s’est passé [en Australie]. Pour le moment, je suis heureux d’avoir réduit l’écart, mais Nico est toujours en tête du championnat. Ça démontre combien il est difficile de repasser [devant] et que je dois continuer de réaliser des performances comme celle en Chine récemment. »
Actuellement, Nico Rosberg mène le championnat avec 79 points (une victoire et trois seconde positions), soit quatre unité de plus que Lewis Hamilton. Ce dernier possède une avance de 33 points sur le troisième du classement général, Fernando Alonso ;soit l’équivalent d’une victoire et d’une sixième place. Mercedes est en tête du classement constructeurs avec 154 points contre 57 pour Red Bull, leur dauphin.