Romain Grosjean est très satisfait de sa 5ème place
F1. A l'issue des qualifications qu'il a terminé en 5ème place, Romain Grosjean avait un grand sourire à l'heure d'accueillir la presse dans le motorhome Lotus.
Bien qu'il ait déclaré avant les qualifications que les deux Lotus pouvaient rentrer dans le top 10 lors de ces qualifications, Romain Grosjean ne s'attendait pas forcément à terminer aussi haut sur la grille de départ : « A la vue d'hier, je pensais que 8ème était dans nos cordes. Donc là c'est très satisfaisant. »
Se pose évidemment la question de ses perspectives pour la course. Sur le sujet, il estime que c'est le départ qui sera prédominant sur le résultat final : « Avec le grip tant mécanique qu'aérodynamique qu'on a ici, c'est " indoublable". Donc si on arrive à conserver notre place lors des premiers tours, on peut avoir de bons espoirs et marquer des points. »
La question du rythme des F1 par rapport à l'an passé est récurrente depuis le début du week-end espagnol car l'écart est de près de six secondes par rapport à 2013 alors qu'il semblait plus faible lors des premières courses de la saison : « On sait bien que Barcelone est un juge de paix. Ici il y a beaucoup plus de virages à gérer, avec moins de lignes droites. L'an passé, sur un circuit comme la Chine, on passait la moitié de la ligne droite au rupteur. Cette année, avec la huitième vitesse, nous n'avons plus ce problème et on est donc plus rapide en vitesse maximale. Par contre, dans les virages, c'est une autre histoire. » De même, les choix effectués par Pirelli ne contribuent pas à accélérer le rythme, ce qui a provoqué <a href="/f1/actualite/17560-perez-attaque-pirelli-une-excuse-pathetique-selon-hembery.html"target="_blank"title="Pérez attaque Pirelli : Une excuse "pathétique"selon Hembery">une polémique entre Sergio Pérez et le manufacturier italien</a>.
L'un des nombreux changements de l'année a été de fixer les ratios de boite de vitesses pour l'ensemble de la saison. Pour le pilote Lotus, est-ce un handicap significatif ? « Énormément ! J'aime beaucoup jouer avec les ratios en fonction du circuit. Donc là c'est sûr que ça ne m'avantage pas. Sur le simulateur, ça ne fait quasiment aucune différence mais, dans la vraie vie, je pense que ça peut représenter deux à trois dixièmes de seconde par tour. »
Cette contrainte sur les ratios de boite de vitesses peut ainsi conduire à ce que les deux pilotes de l'écurie n'utilisent pas les mêmes rapports au même moment : « Par exemple, dans la chicane, Pastor est en seconde et je suis en troisième. J'aime que mon train arrière soit assez stable. Donc c'est pour ça que je reste un rapport au-dessus de lui. »
En tout cas, Romain Grosjean se réjouit d'avoir réduit l'écart avec se principaux rivaux, notamment Red Bull qui dispose également du bloc Renault : « On est revenu à sept, huit dixièmes de Red Bull avec un moteur quasiment identique, ce qui est encourageant. Mais maintenant, ce sont les dixièmes les plus durs qui nous restent à rattraper. »
<b>De notre envoyé spécial à Barcelone</b>