F1. Jean-sains-Veine, pilote de Bufflon Ardent, souffre d’une étrange malédiction qui le condamne à ne jamais voir l’arrivée d’une Grande Parade. Est-ce la Providence, ou un Malin Génie ? Pendant qu’il s’interroge, Mini Kyatov, entre deux biberons, enchaîne les hauts faits.
LE COMTE DE MONCETSi le malheur des uns fait le bonheur des autres,
Le triste Jean-sans-Veine – infortuné pilote -
A dû émerveiller plus de trois cents cohortes.
Voici ce pauvre hère, qui chacun ravigote :
JEAN-SANS-VEINEEcoutez la complainte d’un mal-aimé du sort.
Ô Fortune ! Ô Destin ! Quels mauvais coups encore
Préparez-vous dans l’ombre, de votre puissant mors ?
Ô ! Jamais je ne ris ;mais je chante ma mort.Qu’ai-je donc fait au ciel, pour qu’il me tourmentât ?
Aurais-je perpétré le crime d’apostat ?
Me serais-je montré au Seigneur trop ingrat
Pour être ainsi la cible de tout l’épiscopat ?Je m’en remets à Vous. Je vous en prie, Seigneur,
Je ne suis point pécheur ;exaucez ma faveur,
Pour que sans trop de peur, et encore moins de heurts,
Je puisse me lâcher sur l’accélérateur .Je regarde Daniel ;j’y vois partout la ...
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Je Vous prie seulement de m’aider quelquefois.
Et ne Vous demande pas de gagner un tournoi.Quand j’abandonne hélas, pour quitter l’hippodrome,
Je parcours le paddock tel un triste fantôme,
Qui n’a que la déveine pour déplorable axiome,
Et qui n’a que des larmes pour malheureux idiome.
MINI KYATOVTu as vécu, Jeannot ! Tu es trop affaibli,
Par le sort accablé, par le sort avili.
L’avenir m’appartient ;tout petit je grandis.
Et je ravis déjà un public ébaudi.