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Prost : McLaren et Ferrari n'abordent plus la F1 de la bonne manière

F1. Pour Alain Prost, ancien pilote McLaren et Ferrari, ces deux écuries mythiques se trompent d'approche pour aborder cette nouvelle saison de Formule 1. Une manque de réactivité et un certain immobilisme seraient la cause de leurs soucis actuels.

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Le Professeur analyse la situation de McLaren et Ferrari
© DR / Le Professeur analyse la situation de McLaren et Ferrari

Alors qu'il se prépare à commenter le Grand Prix de Monaco pour la chaine de télévision française Canal +, Alain Prost est revenu dans les colonnes d'Autosport, sur le début de saison difficile de deux grands noms de la discipline : McLaren et Ferrari.

Pour le quadruple champion du monde français, ces deux équipes, pour lesquelles il a couru par le passé, n'ont pas réussi à s'adapter aux nouvelles réglementations des dernières années et on fait preuve d'une certaine rigidité dans leur approche : « Quand Red Bull est arrivé en Formule1, c’était évidemment pour eux une plateforme de marketing, mais ils avaient également une stratégie et un plan. Pareil pour Mercedes, vous pouviez voir sur ces deux ou trois dernières années qu'ils avaient un plan. Ils savaient où ils en seraient cette année. Si l'on compare ça à McLaren et Ferrari, ils sont toujours dans la même continuité. Il n’y a pas de nouveau départ, c’est toujours la même chose et parfois on a besoin de faire les choses différemment. »

Après les périodes de réussites respectives de McLaren et Ferrari, avec Adrian Newey ou Michael Schumacher, les deux équipes n'ont pas su se reconstruire après les départs d'hommes clés comme l'affirme Alain Prost : « Pour Ferrari, tout le monde parle de Michael Schumacher, mais il y avait au moins quatre ou cinq autres personnes derrière. Donc, quand elles vous quittent, il est difficile de reconstruire quelque chose de nouveau. Et il en a été de même avec McLaren lorsque que Newey les a quittés. »

Pourtant, ces deux équipes ont prouvé récemment qu'elles pouvaient réagir et provoquer quelques changements avec l'arrivée de Marco Mattiacci à la place de Stefano Dominicali chez Ferrari et le retour de Ron Dennis à la tête de l'entreprise McLaren. Il reste à savoir si ces changements influenceront à long terme les performances des deux écuries.

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