Magnussen ne voit pas l'intérêt d'aller s'expliquer avec Räikkönen
F1. Après de multiples incidents et accrochages entre eux depuis le début de la saison F1, Kimi Räikkönen et Kevin Magnussen ne se sont toujours pas expliqué. Leur passe d'armes à Monaco a suscité beaucoup de commentaires mais le Danois réfute l'idée d'une rivalité choisie entre les deux hommes.
A Monaco, les courses de Kimi Räikkönen et Kevin Magnussen ont été des plus frustrantes. Le pilote Ferrari a terminé le Grand Prix à une lointaine douzième place après un accrochage avec la Marussia de Max Chilton et une tentative de dépassement optimiste sur la McLaren du pilote danois qui s'est finie dans le mur de l'épingle du Grand Hôtel.
Chilton a récemment déclaré que cet incident lui avait coûté une place dan les dix premiers : « C'est frustrant parce qu'il était en train de faire une bonne course et je pense que j'aurais pu entrer dans les dix premiers également. »
Mais l'autre "victime" d'Iceman en principauté, Kevin Magnussen, a été un peu moins soucieux et ne trouve que peu d’intérêt à aller s'expliquer avec son rival à propos de son comportement en piste : « Il n'y a réellement pas grand chose à dire à ce sujet. Je suis convaincu que nous comprenons tous les deux ce qui c'est passé à propos de ces divers incidents, et que nous allons apprendre et réagir en fonction de ça. »
Pour le jeune Danois, qui dispute sa première saison dans la discipline, il n'y a pas lieu de parler de rivalité intentionnelle entre les deux hommes, même si leurs accrochages successifs, qui ont lieu en Malaisie, à Bahreïn et à Monaco, pourraient laisser penser le contraire : « Ce n'est pas quelque chose que nous avons prémédité. Ce sont juste des incidents de course, » a-t-il tenu à préciser.
De son côté, le taiseux Räikkönen semble néanmoins un peu agacé par les dires de son rival qui l'avait accusé de l'avoir touché dans sa tentative de dépassement à Monaco : « Il peut dire ce qu'il veut dans la presse, c'est son choix. Parfois ce genre de situation arrive. J'ai essayé de le dépasser mais je ne l'ai pas touché. Je ne pouvais pas tourner plus que ça. Je l'ai juste heurté quand j'ai essayé de reculer car il était derrière moi. J'ai été obligé de le pousser un peu en reculant, mais il peut dire ce qu'il veut à ce sujet. C'est son problème. »