Le ciel est menaçant pour cette deuxième session d'essais libres du Grand Prix d'Autriche. 18°C degrés dans l'air, 28 sur la piste et 47% d'humidité sont les éléments de météo à retenir. Ce matin, quelques gouttes de pluie sont tombées sur le Red Bull Ring. Il y a 30% de chances pour qu'elle fasse son retour cet après-midi.
Au feu vert, Ericsson et Chilton sont les premiers à percer le silence du paddock. Le Suédois déflore la feuille des temps en 1:18:198, vite battu par Chilton en 1:14:355 puis Sutil en 1:13:077. Ça se bouscule en piste. Les pilotes ont l'air particulièrement pressés de signer un chrono, alors que la pluie pourrait perturber la séance. Après dix minutes, Button trône en haut de la feuille des temps, en 1:11:403, alors que Lewis Hamilton sort de son stand. Pour rappel, le meilleur chrono de ce matin a été signé par Rosberg en 1:11:295. La session part donc sur les chapeaux de roue ! Aucun pilote n'a encore chaussé les gommes super-tendres.
Meilleur temps pour Alonso en 1:11:271, juste devant Nico Rosberg, qui échoue à 60 millièmes de la Ferrari. Légère erreur dans le dernier virage pour Lewis Hamilton. 1:12:565 et neuvième temps seulement pour le Britannique. Alonso, en tendres, continue sur sa lancée. Il est le premier à passer sous la barre des 1:11, en 1:10:899, vite battu par Rosberg en 1:10:835. Hamilton redresse la barre, en se rapprochant à six dixièmes de son coéquipier puis en le battant de plus de trois dixièmes ! 1:10:525 pour la Mercedes n°44, après huit tours couverts. Deux boucles plus tard, il en remet une couche, en 1:10:460, alors que le deuxième n'est plus Rosberg mais Bottas. Pas pour longtemps. La Mercedes n°6 surgit à nouveau derrière la n°44, à 260 millièmes, puis 39 seulement. L'Allemand s'arrête aux stands alors qu'il était en train d'améliorer.
Après trente minutes, les Mercedes sont à leur place habituelle, Hamilton d'un cheveu devant Rosberg. Derrière, Bottas, Alonso et Massa se tiennent en trois dixièmes. Bianchi est le premier à sortir des stands en super-tendres. Seizième place et 1:12:279 pour le Français, après quelques erreurs dans son tour. Son compatriote Vergne l'imite, en réalisant une belle figure dans l'avant-dernier virage. Magnussen est le premier des gros bras à chausser les gommes aux flancs rouge. 1:10:982 pour le Danois, cinquième chrono. Nouvelle sortie légère au virage n°8, pour Adrian Sutil ! Décidément l'enchaînement de virages rapides à la fin du circuit semble particulièrement périlleux sur piste fraîche.
Cela ne perturbe pas les Mercedes, qui affolent les chronos en super-tendres. 1:10:399 pour Rosberg, qui gagne relativement peu avec ses nouvelles gommes, contrairement à Hamilton qui explose le temps de la n°6 de plus de sept dixièmes ! 1:09:652 pour le Britannique, alors que Massa s'installe en troisième position, à près de neuf dixièmes. Alonso se place juste devant le Brésilien, en 1:10:470. L'autre Ferrari, celle de Räikkönen, est seulement huitième, à plus de cinq dixièmes de l'Espagnol. Les Red Bull sont très loin, seulement neuvième et dixième, à plus d'une seconde et demi de la Mercedes n°44. Hamilton en remet une couche ! 1:09:542, avec le meilleur chrono dans le dernier secteur. Il repousse Rosberg à 857 millièmes. L'Allemand se remet au boulot, en revenant à moins de quatre dixièmes, en 1:09:919, alors que Vettel et Alonso vont eux aussi faire un tour au-delà du vibreur du virage n°8.
Après une heure, Hamilton domine Rosberg, Alonso, Bottas et Massa. Ça va un peu mieux pour les Red Bull avec Vettel sixième à une seconde d'Hamilton et Ricciardo huitième. Malgré tout, elles ne semblent pas à l'aise sur leur circuit. Les pilotes débutent maintenant en simulation de course, avec des chronos nettement moins rapides qu'en début de séance. En super-tendres, Hamilton, gêné par une Caterham, signe 1:15:085, à près de six secondes de son meilleur chrono. A la radio, on lui rappelle qu'il doit viser des chronos dans les 1:12. 1:14:828 pour Vettel; 1:16:406 pour Hülkenberg.
Difficile de connaître les rapports de force, même si Hamilton signe un chrono de référence en 1:14:2, toujours en super-tendres. Il améliore rapidement en 1:13:739. De son côté, Massa tourne régulièrement dans les 1:15:1, 1:15:2, avec des pointes en 1:14:4. « Box, box, box, Lewis. Il faut maintenant tester les autres gommes », grésille la radio d'Hamilton. Le Britannique réplique : « Je me sens bien avec ces gommes-là. Je veux continuer en super-tendres. » Son ingénieur abdique: « Ok, encore un tour. »
En tendres, Nico Rosberg est régulièrement en 1:13 dans sa simulation de course, avec un chrono de référence en 1:13:743. La FIA informe qu'il n'y aura pas de rapport sur les sorties au virage n°8. Le directeur de la course va informer les pilotes sur la politique quant à ces sorties si elles se reproduisent en course.
Au drapeau à damiers, pas de changement sur la feuille des temps. Lewis Hamilton domine Nico Rosberg et Fernando Alonso. Nouveau duel entre les Mercedes en perspective en terre autrichienne !
De notre envoyé spécial en Autriche
N° | Pilote | Equipe | Temps | Ecart | Tours |
1 | Hamilton | Mercedes AMG Petronas F1 Team | 1:09.542 | 37 | |
2 | Rosberg | Mercedes AMG Petronas F1 Team | 1:09.919 | +0.377 | 50 |
3 | Alonso | Scuderia Ferrari | 1:10.470 | +0.928 | 40 |
4 | Bottas | Williams Martini Racing | 1:10.519 | +0.977 | 44 |
5 | Massa | Williams Martini Racing | 1:10.521 | +0.979 | 39 |
6 | Vettel | Infiniti Red Bull Racing | 1:10.807 | +1.265 | 39 |
7 | Button | McLaren Mercedes | 1:10.813 | +1.271 | 44 |
8 | Ricciardo | Infiniti Red Bull Racing | 1:10.920 | +1.378 | 36 |
9 | Magnussen | McLaren Mercedes | 1:10.936 | +1.394 | 45 |
10 | Vergne | Scuderia Toro Rosso | 1:10.972 | +1.430 | 39 |
11 | Raikkonen | Scuderia Ferrari | 1:10.974 | +1.432 | 45 |
12 | Kvyat | Scuderia Toro Rosso | 1:11.261 | +1.719 | 45 |
13 | Perez | Sahara Force India F1 Team | 1:11.296 | +1.754 | 36 |
14 | Gutierrez | Sauber F1 Team | 1:11.491 | +1.949 | 42 |
15 | Maldonado | Lotus F1 Team | 1:11.765 | +2.223 | 30 |
16 | Sutil | Sauber F1 Team | 1:11.806 | +2.264 | 42 |
17 | Hulkenberg | Sahara Force India F1 Team | 1:11.935 | +2.393 | 39 |
18 | Chilton | Marussia F1 Team | 1:12.229 | +2.687 | 43 |
19 | Grosjean | Lotus F1 Team | 1:12.262 | +2.720 | 46 |
20 | Bianchi | Marussia F1 Team | 1:12.279 | +2.737 | 36 |
21 | Kobayashi | Caterham F1 Team | 1:12.937 | +3.395 | 24 |
22 | Ericsson | Caterham F1 Team | 1:13.596 | +4.054 | 48 |
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Quant au chassis, qui peut démontrer que RB est meilleure que Mercedes. Si tel est le cas, le moteur Renault doit être encore plus mauvais que l'on imagine. Dur, dur...
Au final à quoi ça servait toutes ces déclarations d'écart presque comblé, de retard rattrapé dans les développements, etc? Maintenant attention au cruel retour de bâton quand on annonce un truc imminent que l'on ne peut pas atteindre.
1. Hamilton
2. Rosberg
3. Alonso
4. Ricciardo
5. Raikkonen
6. Pérez
Pas du tout d'accord. Depuis le début de la saison Renault et Red Bull nous abreuvent régulièrement de messages trop optimistes sur l'évolution de leur groupe propulseur. Les fans de Renault sont de plus en plus déçus . La vérité c'est que le bloc Mercedes est mieux pense au départ, n'en déplaise à tous ceux qui voudraient le contraire. Preuve en est, Renault par la voix d'un de ses responsables a avoué clairement il y a 2 semaines que pour 2015 ils travaillaient sur un nouveau bloc plus que revu et corrigé. Aveu d'impuissance évident qui ne plait pas aux communicants et pas plus aux supporters français habitues à meilleure facture . Idem pour le chassis Red Bull pour lequel on laisse volontiers à penser qu'il serait toujours supérieur au Mercedes. Je m'inscris en faux contre cette idée valable la saison dernière, mais rien ne peut nous faire dire que cette situation perdure, aucun élément objectif va dans ce sens. Il faut toujours éviter de prendre ses désirs pour des réalités.
La problème n°1 (dans l'ordre de survenue et d'importance) du bloc français a été la fiabilité. Cela a contraint le motoriste à réduire la performance pour "assurer" autant que faire se peut. A mesure que ces problèmes récurrents se résolvaient, le propulseur a été débridé jusqu'à ce GP du Canada où il a pu donner sa pleine puissance. C'est dire que les clients de Renault disposent du propulseur qu'ils auraient eu à Melbourne si tout s'était bien passé.
Mercedes ne sera pas rattrapé cette saison. Personnellement, je n'en ai jamais douté. En fonction des pistes, le travail sur le propulseur et les voitures offre des opportunités de rapprochement des performances, plus souvent espérées et proclamées par les chefs d'équipes ou les pilotes que par les techniciens.
A moins d'un fanatisme aveugle ou d'une crédulité sans bornes, le bon sens doit permettre de garder le sens des réalités et de lire entre les lignes. Plusieurs intervenants ici-même, sourds aux excès en tout genre restent sur cette ligne et leur crédibilité est très supérieure aux logorrhées flamboyantes des chevaliers du sensationnel.
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