F1. Williams a enfin tiré parti du package à sa disposition pour signer un bon résultat d'ensemble au Grand Prix d'Autriche. Le début d'une longue série ?
C'était le week-end des retours cette semaine à Spielberg. Retour du Grand Prix d'Autriche après onze années d'absence, sur une piste à l'ancienne – aussi étrange que cela puisse sonner à l'oreille à l'époque où chaque nouveau circuit inscrit au calendrier tente de faire plus que le précédent. Un circuit champêtre, vallonné dans un paysage naturel autrement plus sympathique que Bahreïn même si la course n'a pas été aussi excitante dans les montagnes autrichiennes que dans le désert.
Il est vrai que ce huitième rendez-vous de la saison se termine sur une nouvelle victoire de Mercedes, qui a tout de même rencontré des problèmes similaires à ceux de Montréal. Mais il y a tout de même de belles choses à retenir de ce retour autrichien.
En pole pour la première fois depuis le Grand Prix du Brésil 2008, la joie de Felipe Massa faisait plaisir à voir après les qualifications. Une pole à la saveur forcément particulière pour le petit Brésilien qui entre temps a perdu un titre de champion du monde de justesse, est sorti d'un violent accident en Hongrie et a dû subir la loi d'Alonso chez Ferrari pendant quatre saisons. Lui dont on n'attendait plus rien s'est rappelé aux bons souvenirs des observateurs du paddock. Derrière, Valtteri Bottas complétait le triomphe de Williams en scellant la première ligne, ce qui n'était plus arrivé depuis l'Allemagne 2003 avec Ralf Schumacher et Juan Pablo Montoya à l'époque.