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Van der Garde à Silverstone : "Un de mes plus gros accidents"

F1. La deuxième journée des essais privés de Silverstone a été marquée par le gros accident de Giedo van der Garde. Le pilote Sauber F1 est revenu sur sa sortie de piste mais aussi sur la manière dont l'écurie a abordé la possible interdiction du système FRIC.

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Van der Garde s'en est bien sorti
© Sauber / Van der Garde s'en est bien sorti

Victime d’un gros accident lors des essais privés disputés sur le circuit de Silverstone, Giedo van der Garde, le pilote de réserve de l’écurie Sauber F1 s’est exprimé auprès de nos confrères d’Autosport : « C’était vraiment étrange avec les vents latéraux. Le vent s’est levé dans l’après-midi et en sortant du virage j’ai eu un petit survirage, je l’ai rattrapé mais soudainement c’est parti de l’autre côté. Je l’ai complètement perdue et je suis allé dans la barrière à l’extérieur. »

Engagé dans la courbe rapide de Copse, qui constitue le premier virage après l’ancienne ligne droite des stands – utilisés aujourd’hui par le paddock du GP2 – le Néerlandais était dans son dernier relais de la journée quand sa voiture a décroché et a été s’écraser contre les barrières. Trop endommagées, ces dernières ne pouvaient assurer la sécurité des pilotes et la session – qui était à un quart d’heure de son terme – a été écourtée.

L’accident a été si violent que le voyant d’alerte mesurant la force g encaissée, dont chaque monoplace dispose pour alerter les commissaires et les équipes médicales d’un choc particulièrement grave, s’est allumé. La procédure est alors claire : Giedo van der Garde a dû faire un passage obligatoire par le Centre médical. Il est toutefois sorti indemne.

« C’est vraiment un de mes plus gros accidents, » a-t-il affirmé, avant d’ajouter : « Toutes les lumières des capteurs étaient allumées, donc j’ai dû aller au centre médical. Ils ont tout contrôlé et je vais bien. »

Par ailleurs, l’ancien pilote Caterham a expliqué que l’écurie Sauber, préparant le possible bannissement du système de suspensions interconnectées (FRIC, en anglais), avait alterné les relais avec ou sans ce dispositif : « Cette après-midi, nous avions un programme différent en raison de ce qui arrive avec le bannissement [du système FRIC], donc nous devions essayer une philosophie différente. L’équipe était assez heureuse mais, aujourd’hui, ce n’était pas facile à cause du vent. »


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