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Lauda comprend et Wolff ne condamne pas l'attitude d'Hamilton lors du GP de Hongrie

F1. L’état-major de Mercedes s'est exprimé sur l'épisode des consignes du Grand Prix de Hongrie de F1, Niki Lauda soutenant l'attitude de Lewis Hamilton et Toto Wolff relativisant l'importance de cette situation dans le résultat des Flèches d'Argent.

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Hamilton n'a pas ralenti pour laisser Rosberg le passer
© Mercedes / Hamilton n'a pas ralenti pour laisser Rosberg le passer

Après que Lewis Hamilton a déclaré qu’il avait été <a href="/f1/actualite/18237-hamilton-tres-tres-choque-par-les-consignes-de-mercedes-lors-du-gp-de-hongrie.html"target="_blank"title="Hamilton très, très choqué par les consignes de Mercedes lors du GP de Hongrie">choqué par les consignes</a>que Mercedes lui a fait passer à partir du 47ème tour de course pour qu’il laisse Nico Rosberg, sur une stratégie différente, le dépasser, l’état-major de l’écurie allemande s’est mis en branle, plutôt pour défendre la position de son pilote britannique. Ce dernier a, en effet, refuser de s’écarter.

<b>Rosberg n’a pas demandé de consigne</b>
Du côté de Nico Rosberg, justement, ce dernier affirme qu’il n’a pas demandé à ce que son équipier le laisse passer : « Je ne voulais pas ça, c’est l’équipe qui m’a informé qu’il allait me laisser passer. C’est tout. Je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite. Nous devons en discuter, » a-t-il ainsi déclaré à nos confrères d’< i>Autosport</i>. « Nous devons en parler en interne, ça n’aurait aucun sens pour moi d’en parler [à chaud]. »

Relancé, il persiste et tient à ce que cela fasse l’objet d’une analyse interne : « Je ne veux pas faire de théorie sur cette situation. C’est mieux d’en discuter dans l’équipe. Evidemment, je vais m’asseoir avec l’équipe, Lewis sera aussi là, et nous allons tout passer en revue et voir ce que nous pouvons apprendre de cette journée, comme toujours. »

<b>Hamilton a eu raison, selon Lauda</b>
Le directeur non-exécutif de Mercedes, Niki Lauda, a rapidement pris la parole pour défendre l’attitude de Lewis Hamilton, rejetant sur le caractère mouvementé de la course la décision prise par l’écurie de faire passer cette consigne : « Mercedes est habitué à être en tête et [que les pilotes courent] l’un contre l’autre. Cette course, avec la safety car au début et les conditions humides, était complètement différente, donc à chaque minute vous deviez prendre une décision différente. Avec ce stress, l’équipe a dit à Lewis qu’il devait laisser passer Nico, qu’il était avec des pneus plus tendres, et qu’il devait rentrer de toute façon. »

« Mais, dans la position de Lewis, il était clair que s’il avait été dans la zone DRS, Nico une seconde derrière lui, bien sûr qu’il l’aurait laissé passer, » affirme l’Autrichien sur le blog du journaliste britannique Adam Cooper. « Mais Nico n’a jamais été si près, donc en conséquence, je peux comprendre que Lewis dise : "Pourquoi ? Pourquoi je devrais m’arrêter maintenant au milieu du circuit pour laisser mon collègue me doubler ?"Il se bat pour le championnat de toute manière. »

Les performances des concurrents de la marque à l’étoile l’auraient prise de court : « De mon point de vue, Lewis avait raison, et la raison pour laquelle le message est arrivé, c’est à cause de la panique, et nous devions compenser ce que nous perdions. Ricciardo était le meilleur aujourd’hui, pilotage incroyable ;Red Bull, énorme performance de la voiture dans ces conditions. Alonso a fait un boulot parfait pour aller vers la bonne stratégie pour la deuxième position, et l’équipe Mercedes se battait contre tout ça. »

« Le message n’était pas nécessaire après-coup, mais il a été passé. Et alors ? Lewis l’a ignoré, et il a fini 3ème. Donc, avec du recul, rien de mal, de mon point de vue. »

Pour Lauda, cette situation n’est, ni plus ni moins, que l’application de la philosophie affichée par Mercedes depuis le début de saison : « Nous voulons que les deux aient le même matériel et qu’ils puissent se battre l’un contre l’autre comme ils l’entendent. Je pense qu’il est important que Lewis ait dit : "Non, je me bats contre mon équipier de toute façon". Il a bien fait. »

Que les deux pilotes soient froissés après le Grand Prix n’est pas un motif d’inquiétude pour le triple-champion du monde de la discipline : « Il est complètement normal pour les pilotes de vouloir être celui qui sera devant l’autre, donc [leur] réaction est complètement normale pour moi. Bien sûr, Nico n’était pas heureux du dépassement à la fin de la ligne droite, où Lewis est resté sur sa ligne, ce qui est normal. C’est arrivé dix fois à Bahreïn dans un sens ou dans l’autre. Je pense qu’à froid, il n’y avait rien de mal. C’était de la bonne course, c’est le plus important pour moi, entre les Mercedes et les autres. »

<b>Wolff : « Beaucoup de choses » ont porté atteinte au résultat de l’équipe</b>
Pour Toto Wolff, enfin, la seule passe d’armes entre ses deux pilotes ne peut suffire à expliquer qu’aucune des voitures ne soient parmi les deux premiers, pour la première fois cette saison : « Le résultat de l’équipe a été altéré par beaucoup de choses qui se sont passées durant cette course. »

Le directeur exécutif de poursuivre, pour < i>Autosport</i>: « La voiture de sécurité, où vous avez vu les trois premiers tomber aux 4ème, 7ème et 8ème places, nous a fait du mal. Ensuite, nous avons eu un problème du système d’assistance électronique au freinage [système brake-by-wire] dans le tour après la rentrée de la safety car : donc, beaucoup de choses sont allées de travers. »

En effet, lorsque la voiture de sécurité a été déployée après l’accident de Marcus Ericsson, dans le 9ème tour, les quatre premiers pilotes n’ont pas pu rentrer directement aux stands, comme le reste du peloton et ont été ralentis par la safety car, les obligeant à s’arrêter le tour suivant, en perdant des places.

« Il serait faux de résumer [ce résultat] à une seule situation et de dire que c’est la raison pour laquelle le résultat de la course a souffert ou pour laquelle Nico n’a pas gagné la course. »

L’Autrichien estime que, de toute façon, Rosberg n’était pas en position de passer à la régulière : « A vrai dire, quand il était derrière lui, le rythme a chuté, il n’était, à aucun moment, assez proche pour doubler : c’est aussi clair. Donc ce n’était pas un cas évident où il était juste derrière lui, ce n’était pas le cas… »

Enfin, à la question de savoir s’il s’agit d’un acte de défiance de la part de Lewis Hamilton, Toto Wolff répond : « Cela pourrait en être un, mais nous ne savons pas si le rythme de Nico aurait été assez bon pour combler l’écart qui l’aurait aidé à remporter la course. »

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