Charles Pic : « C'est ouvert pour l'an prochain »

Quel est ton rôle précis en tant que troisième pilote ?

« Je participe aux simulations, aux essais privés. Normalement je devais faire une partie des vendredis matins. Cela devait commencer à Barcelone. Ce sera peut-être d'ici la fin de l'année, je ne sais pas... et pendant les Grands Prix je participe aux réunions, aux opérations avec les sponsors... »

Pas de regret de ne pas être titulaire ?

« C'est une expérience intéressante. La fonction de troisième pilote te donne plus de recul. A une époque, c'étaient les jeunes pilotes qui étaient préposés au poste, maintenant, il faut des pilotes avec de l'expérience, pour donner les bonnes infos. Le travail préparatif est le même que les titulaires, sauf que je ne pilote pas. Je participe aux briefings et je donne mon avis, pour que l'équipe aille dans le bon sens. Je ne suis pas non plus là pour dire aux titulaires comment conduire ! (rires)  »

Justement, pas trop frustrant de ne pas conduire ?

« Si, c'est bien de rouler quand même. J'ai pu le faire en essai à Barcelone et Silverstone. Si je fais une deuxième année en tant que troisième pilote, ce sera avec un autre programme à côté. »

Déjà des pistes pour 2015 ?

« C'est trop tôt. Pour l'instant, ce sont les baquets Ferrari et McLaren qui sont en train de se décider. Après ça va descendre dans la hiérarchie. Ma priorité est de rester en F1. Je suis focalisé là dessus. Quand j'ai signé avec Lotus, j'ai signé avec Gravity pour mon management, cette année seulement. Pour l'an prochain, c'est ouvert. »

De l'endurance peut-être ?

« C'est ouvert. »

Tu as pu la piloter en essais, que penses-tu de la E22 ?

« Ce n'est pas une mauvaise voiture mais elle a une fenêtre d'utilisation très étroite. Elle est très difficile à régler. »

Et par rapport à la Caterham que tu pilotais en 2013 ?

« C'est un gros pas en avant. Même avec le changement de réglementation qui a rendu la Lotus moins rapide que la saison dernière. »

De notre envoyé spécial à Spa-Francorchamps