F1. Le Grand Prix d'Italie à Monza sert habituellement de grand chapiteau à Ferrari pour faire des annonces importantes concernant son équipe de Formule 1. Cette année, Luca di Montezemolo, le Président de la marque italienne, s'est servi de cet événement pour se replacer sur l'échiquier politique de la firme transalpine, après de nombreuses rumeurs qui l'ont fragilisé à son poste.
La saison de Ferrari ne ressemble en rien à ce à quoi elle pouvait s'attendre en janvier dernier. Se bataillant depuis quatre ans contre l'intouchable Sebastian Vettel et sa Red Bull, Fernando Alonso et son équipe espéraient bien plus après les profonds changements de réglementation qui ont fait repartir tout le monde d'une feuille blanche.
Il n'en a rien été puisque l'équipe est en train de réaliser sa pire saison depuis 1993, dernière année ou les deux pilotes Jean Alesi et Gerhard Berger, n'avaient pas réussi a accrocher une victoire, soit déjà plus de vingt ans. La patience de Fernando Alonso semble s'émousser et son équipier Kimi Raikkonen se voit déjà en pré-retraite, annonçant plus tôt dans la saison son possible retrait de la Formule 1 fin 2015.
Aucun élément ne semble réunis pour remonter la pente et l'équipe songe déjà à la saison prochaine, mais avec un retard très important à combler. Dans ces conditions, le Président de Ferrari, Luca di Montezemolo tente de faire bonne figure et met en avant ses résultats financiers en forte hausse en terme de vente de voitures de sport pour rassurer ses actionnaires principaux, dont Fiat en premier lieu.