F1. Sir Lewis fit sien à Monza le mot de Sun Tzu : "Soumettre l’ennemi sans croiser le fer, voilà le fin du fin". Privés d'une bataille, nombreux furent les déçus, et plus nombreux encore furent ceux qui y virent mystérieux complot. Et si c’était vrai ? Formule Avoine en fait le pari parodique, tout à fait fictionnel bien entendu…
LE COMTE DE MONCETSi Spa fut une guerre, somptueuse et tragique,
Monza n’eut guère hélas la même dramatique :
Pressé par son recteur de sonner la retraite
Soudain Nico-Dix-Langues concéda sa défaite.
SIR LEWISTe voici, vil serpent. J’en prends Dieu à témoin :
Tout empli de péchés, sans remords néanmoins,
Tu promis l’avant-veille de racheter ton âme,
De me laisser passer, pour éviter un drame.
LE TACTICIEN-LOUPNico, entends cet ordre. Laisse Lewis passer.
Il a par trop souffert d’être à Spa humilié.
Un refus de ta part vaudrait pour punition
De ta fière écurie l’excommunication.
NICO-DIX-LANGUESEntendez-vous messieurs, pleurer le lâche Anglois,
Qui battu par ma force s’en remet à vos lois ?
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ;
Trop peu d'honneur pour lui suivrait cette victoire.Je ne suis pas parjure : je dépose les armes.
Et lui cède le pas, ainsi qu’à une dame.
SIR LEWISAh ! ...
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S’embourbant bien plutôt dans la Bérézina.
LE DUC LUCA DI MARANELLODe cette triste équipe j’ai l’honneur d’être chef…
Malheur ! C’est la déroute ! Vaincus, en notre fief !
Est-ce Toi qui m’en veux, ô tout-puissant Seigneur ?
Serai-je licencié par un froid supérieur ?
CALIMITY DOMENICALITu m’avais rejeté, me sacrifiant aux lions !
Par moi tu crus sauver ta réputation.
Ma passion m’en détourne, et pourtant je m’esclaffe
De lire tout bientôt ta prochaine épitaphe.