F1. Au Royaume des Seigneurs de la Course, nombre d’écuries ont par trop vidé leurs bourses. Malaria et Catastrophe n’ont désormais guère plus d’écus pour faire tourner leurs charrues. Le spectacle de ces démunis n’émeut pourtant guère Bernie l’Enrichi, qui ne se gêne pas pour clamer tout haut : « Bon débarras ».
Doc’Ravetto tente tant bien que mal de soigner l’écurie Catastrophe mourante. Il espère un miracle, mais ses prières et ses suppliques au Seigneur Bernie restent vaines.
Le Juge Rap’tout administre la faillite de Catastrophe et de Malaria. Il saisit les derniers biens des écuries pour rembourser leurs usuriers.
L’Abbé Booth-en-train est le recteur de Malaria. Il tente lui aussi de maintenir son écurie à flots, bien que celle-ci soit déjà vingt mille lieues sous les mers.
a-t-il point au fond de ta cupidité
Un soupçon de tendresse et quelque charité,
A voir tout près de toi gésir un pauvre abbé ?
BERNIE L’ENRICHI
La vie même est cruelle ;mais la course l’est plus.
Si vous voulez survivre, essayez l’oremus :
Car il ne reste enfin qu’un prodigieux miracle
Pour vous sauver bientôt d’une triste débâcle.