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Renault recrute chez Porsche et Ferrari et vise "5 victoires"en 2015

F1. Interrogé par Canal +, Cyril Abiteboul est revenu sur les objectifs de Renault en 2015, avec la volonté affichée de combler l'écart avec Mercedes à grands renforts de moyens.

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Red Bull et Renault viseront plus de victoires en 2015
© Renault Sport F1 / Red Bull et Renault viseront plus de victoires en 2015

Après une saison 2014 décevante, malgré trois victoires glanées par Daniel Ricciardo et Red Bull, Renault aura à cœur d’effacer cette déconvenue après quatre titres consécutifs entre 2010 et 2013, même si l’ambition reste mesurée du côté de Viry-Châtillon.

Justement, ce jeudi, Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport F1 a reçu Julien Fébreau, journaliste et commentateur de la Formule 1 pour Canal +, et s’est exprimé sur la saison à venir et les défis qui attendent la marque au losange.

« Nous estimons à environ soixante chevaux l’écart qui séparait notre moteur de celui de Mercedes, à la fin de la saison 2014. Nous espérons réduire cet écart de moitié, dès l’entame de la saison à Melbourne, » a-t-il assuré, avant de poursuivre, sur le site de la chaîne cryptée : « A l’inverse de Mercedes, nous débuterons la saison 2015 avec la version 2015 de notre moteur, aussi bien pour Red Bull que pour Toro Rosso. A cette date, nous aurons utilisé environ les deux tiers des jetons autorisés [les jetons correspondent aux pièces qui peuvent effectivement être modifiées par les motoristes durant l’intersaison et sont au nombre de 32, NDLR] pour faire évoluer notre moteur cette année. Mon objectif est de signer au moins cinq victoires cette saison ! »

Abiteboul insiste sur le fait que la prochaine version du groupe propulseur tricolore n’aura rien d’un changement drastique : « Notre moteur 2015 constituera une évolution de celui de 2014, mais ne sera pas une révolution. L’emplacement d’éléments comme le turbo et le compresseur n’a pas été modifié. Même si nous avons beaucoup observé les choix de Mercedes en matière d’emplacement de ces éléments, nous sommes parvenus à la conclusion que ce n’était pas capital dans notre propre projet. »

En revanche, les moyens mis en œuvre seront plus conséquents, avec des renforts de choix : « Nous avons augmenté le nombre de bancs d’essais à Viry-Châtillon. Désormais nous en possédons vingt-quatre, dont des bancs d’organes comme pour les batteries, que nous n’avions pas auparavant. Il faut savoir qu’en termes de puissance de calcul, Viry-Châtillon en possède aujourd’hui autant que tout le reste du groupe Renault réuni. Nous avons recruté un ingénieur motoriste chez Porsche et un autre en provenance de Ferrari, mais nous ne sommes pas parvenus à débaucher quelqu’un chez Mercedes. Peut-être devrions-nous être plus agressifs dans notre approche, pour parvenir à recruter un de leurs collaborateurs ! »

Sur l’aspect des problématiques posées par l’unité de puissance, l’ancien directeur de Caterham explique : « Le problème majeur que nous avons eu à traiter touche à la combustion interne du moteur thermique et à l’injection directe sur moteur turbo. Le cliquetis, est un problème majeur que nous avons connu en 2014 et sur lequel nous travaillons en vue de la nouvelle saison. C’est notamment en ce sens que nous avons fait appel à la société britannique Illmor. Nous avons confié aux ingénieurs de Mario Illien une étude de projet liée à la combustion interne. L’idée étant de croiser nos idées et les leurs, pour éliminer les solutions les moins efficaces. »

Enfin, sans surprise, Cyril Abiteboul ne se montre pas défavorable à une modification de la règlementation moteur autorisant le passage à des moteurs bi-turbo de 1000 chevaux, même si cela ne devrait pas prendre forme dès 2016 : « Renault ne s’opposera pas à l’idée de Bernie Ecclestone, de rendre les moteurs plus puissants et plus ‘’sonores’’, tant que notre image de marque en bénéficie et que les coûts restent maîtrisés. L’idée est séduisante, mais il me semble qu’il est déjà trop tard pour la voir apparaître dès 2016. 2017 serait en revanche un timing idéal. »

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