Jean Todt : "La compétition automobile est, et restera un sport dangereux"
F1. Invité ce matin par la radio française Europe 1, Jean Todt, le président de la FIA, est revenu sur la dangerosité du sport automobile et de la Formule 1 en particulier, après les accidents récents qui ont touché Jules Bianchi et Fernando Alonso.
Le président de la Fédération Internationale de l'Automobile, Jean Todt, est revenu avec gravité sur la dangerosité de la Formule 1, toujours choqué après l'accident de Jules Bianchi en octobre dernier et le mystère entourant les conditions de la sortie de piste de Fernando Alonso le mois dernier à Barcelone.
Pour le dirigeant français, même si la Formule 1 est de plus en plus sûre, le risque zéro n’existe bien évidemment pas : « La compétition automobile reste et restera un sport dangereux. C'est vrai qu'il est moins dangereux qu'il y a quelques décennies et des progrès sensationnels ont été fait. Il y a une quarantaine d'année, il ne se passait pas une saison de Formule 1 sans qu'il y ai 3 ou 4 morts et des blessés. Aujourd'hui, on a l'impression d'être étonné lorsqu'il y a un accident grave, mais on sait qu'un accident grave peut se passer et malheureusement on l'a vu en octobre dernier lorsque Jules Bianchi a eu son accident sur le circuit de Suzuka. »
Pour éviter les chocs à la tête, principales causes de la gravité des accidents en monoplace, la solution des cockpits fermés a souvent été évoquée. Jean Todt n'y est pas défavorable mais reste prudent à l'évocation de cette éventualité : « Un cockpit fermé ? On y pense mais il faut s'assurer des conséquences négatives possibles en cas d'accident. »
Le Français est également brièvement revenu sur les progrès réalisés par Michael Schumacher, accidenté sur une piste de ski en décembre 2013, et dont il reste très proche : « Michael Schumacher continue à se battre. Je le vois régulièrement. Les fans doivent continuer à y croire. »