F1. Qui s'attendait à n'avoir qu'aussi peu de monoplace à l'arrivée de ce premier Grand Prix de la saison ? Sûrement pas grand monde, et surtout pas cette année, après déjà une saison d'expérience avec les nouvelles technologies hybrides ! Une fois de plus, Melbourne nous aura offert son lot de surprises.
Cette année, en Formule 1, les grilles de départs risquent-elles d'être de plus en plus rachitiques ? L'exemple fourni à Melbourne, dans le cadre du premier Grand Prix de la saison, pourrait le laisser penser. Si l'absence de Manor Marussia F1, quasiment excusée par la FIA elle-même, n'est pas une surprise, le départ avec seulement quinze monoplaces sur la grille l'est plus.
Cela faisait très longtemps, depuis la saison 2005 précisément et le tristement célèbre Grand Prix des États-Unis, qu'aussi peu de voitures s'étaient élancés depuis la grille. A Indianapolis, cette année-là, une guerre entre Michelin et les instances dirigeantes avaient forcé les monoplaces équipées des gommes françaises à se retirer de la course dès le tour de formation, laissant seules les six voitures chaussées de pneumatiques Bridgestone prendre part au Grand Prix.
Dimanche dernier, mis à part le forfait annoncé de Manor, il faut avant tout blâmer la malchance. Le premier à se retirer aura été Valtteri Bottas, victime d'une blessure au dos consécutive à une sortie de piste intervenue lors des qualifications. Le Finlandais, qui semble avoir récupéré le chat noir de Felipe Massa, s'est donc intelligemment retiré afin de ne pas aggraver sa situation.