Sauber : Marciello en piste aux Essais Libres 1 ce vendredi
F1. Raffaele Marciello, le troisième pilote de Sauber, participera à la première séance d’essais libres en Malaisie. Felipe Nasr, qui lui cédera sa place vendredi matin, estime de son côté que son équipe peut bien figurer à Sepang.
Nommé pilote de réserve de Sauber au début de l’année 2015, Raffaele Marciello n’aura donc pas attendu trop longtemps avant de pouvoir rouler avec sa nouvelle équipe : « Conduire la C34 pour la première fois sera très excitant. Ce le sera également pour les Italiens, comme nous n’avons pas eu de pilote italien en Formule 1 depuis un bon nombre d’années [Jarno Trulli a disputé son dernier Grand Prix en 2011, NDLR]. »
Le jeune transalpin n’est pas là que pour apprendre ; il devra aussi trouver les bons réglages pour le circuit de Sepang, afin de ne pas trop handicaper Felipe Nasr : « Je suis convaincu que je ferai du bon boulot, et que j'aiderai aussi l’équipe à trouver les réglages de la voiture pour s’adapter au circuit. Je n’ai jamais été en Malaisie auparavant, mais je connais parfaitement le circuit grâce au simulateur Ferrari à Maranello, et je suis sûr que je pourrai l’apprendre rapidement une fois que je serai sur la piste. »
Raffale Marciello, 8e du dernier championnat de GP2 avec une victoire, a déjà conduit une Formule 1, lors des essais qui avaient suivi le Grand Prix d’Abu Dhabi l’an dernier ;en tant que membre de l’Académie Ferrari - le motoriste de Sauber -, il avait alors réalisé le second temps au volant de la F14 T, derrière Pascal Wehrlein, le jeune pilote de Mercedes.
De son côté, Felipe Nasr, deux semaines après sa surprenante cinquième place en Australie, devra composer avec le handicap d’une séance d’essais libres en moins. Selon le Brésilien, la Sauber devrait heureusement bien se comporter à Sepang : « A bien regarder nos tests hivernaux, j’ai confiance dans le fait que le tracé du circuit de Malaisie conviendra à notre voiture. (...) Il consiste en quelques longues lignes droites et virages rapides, donc j’y attendrais une dégradation des pneus plus importante. D’un autre côté, il est bon de constater que notre voiture semble avoir une vitesse de pointe satisfaisante, mais je pense que plus d’appui pourrait nous aider à gagner du temps dans les virages rapides. »
Le moteur Ferrari, en net progrès cette année, avait déjà permis à Sauber de récolter une moisson significative de points en Australie. Reste à savoir si l’écurie suisse sera capable de réitérer une telle performance, avec un nombre d’abandons probablement moindre qu’à Melbourne.