Red Bull admet un problème au niveau du châssis
F1. Le Grand Prix de Malaisie de F1 aura démontré, selon Helmut Marko, que les problèmes de Red Bull ne sont pas exclusivement liés au moteur Renault. Il espère un réveil des équipes à Milton Keynes.
Après les attaques violentes contre Renault à l’issue du Grand Prix d’Australie, le clan Red Bull a admis que les problèmes n’étaient pas seulement liés au motoriste français, contrairement à ce qu’Adrian Newey avait pu déclarer.
Cyril Abiteboul, directeur de Renault Sport F1, avait déclaré peu avant le Grand Prix de Malaisie que l’ingénieur britannique était un « menteur », assurant que le châssis n’était pas parfait, en mettant en avant les performances de la Scuderia Toro Rosso elle aussi dotée d'un V6 turbo de la marque au losange.
Helmut Marko, le directeur de la filière Red Bull, a déclaré que l’équipe autrichienne devait aussi faire sa propre introspection : « Le résultat de Sepang était malheureux pour Red Bull Racing, mais ça ne blesse pas parce qu’il y a la nécessité de se réveiller en Angleterre [à Milton Keynes, le siège de l’écurie], » a-t-il expliqué pour la chaîne de télévision Servus TV. « Il y a des choses au niveau du châssis qui ne fonctionnent pas correctement. »
Durant le Grand Prix de Malaisie, en plus des difficultés du châssis et du bloc hybride, les RB11 ont souffert de problèmes de freins, particulièrement celle de Daniel Ricciardo, et les Red Bull ont péniblement terminé la course en fond de top 10, aux 9ème et 10ème rangs.
Mais la course malaise est aussi un motif d’espoir pour le taureau rouge, notamment en raison de son vainqueur surprise : « Cela démontre que tout est possible. Ferrari a fait du bon boulot et les choses peuvent changer assez rapidement. Nous devons juste nous concentrer sur nos problèmes et les régler pour les courses à venir. »