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6 heures de Spa-Francorchamps - Course : Nouvelle victoire pour Audi devant Porsche

WEC. Malgré un triplé en qualifications, Porsche ne sera pas parvenu à transformer l'essai en course puisque c'est une nouvelle fois l'Audi du trio Fässler/Lotterer/Tréluyer qui l'emporte, 13 secondes seulement devant la Porsche de Dumas/Jani/Lieb. Pour ses débuts en WEC, Nico Hülkenberg a terminé 6ème.

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Le trio de l'Audi n°7 est de nouveau parvenu à l'emporter
© Audi Motorsport / Le trio de l'Audi n°7 est de nouveau parvenu à l'emporter

Comme à Silverstone, les spectateurs ont dû attendre la toute fin de course pour savoir qui allait l'emporter, tant l'écart entre l'Audi n°7 et la Porsche n°18 était faible. A un quart d'heure de la fin, Benoit Tréluyer est rappelé à ses stands pour un dernier ravitaillement. Mais les stratèges d'Ingolstadt ont pris le risque de ne pas lui changer de pneumatiques afin de perdre le moins de temps possible. Cette stratégie sera fructueuse puisque le Français est parvenu à ressortir avec treize secondes d'avance sur Neel Jani, qu'il réussira à conserver jusqu'au bout. Il déclarait ainsi à la fin de la course : « Lorsqu'ils m'ont dit que j'allais garder mes pneumatiques pour un troisième relais à la fin, j'ai pensé : "Oh non !" Mais c'était notre opportunité de gagner la course et j'ai réussi à prendre des risques dans le trafic et d'attaquer comme un fou. Nous avons réussi et je suis très heureux pour l'équipe puisque nous avons avons eu un très bon week-end et c'est génial de gagner de cette manière. »

Le trio est donc parvenu à remporter sa seconde victoire en autant de courses, ce qui le place donc en position idéale avant de s'attaquer au sommet de la saison, les 24 heures du Mans.

La Porche n°19, alors pilotée par Nick Tandy, aura été la première à ne plus être en mesure de se battre pour la victoire à la suite d'un accrochage avec la Porsche n°91 de Kevin Estre, qui a eu lieu seulement au bout d'un quart d'heure de course. L'impact a nécessité de retourner aux stands pour réparer les dégâts de carrosserie, ce qui a été réalisé en moins de quatre minutes. Le trio ne sera jamais en mesure de rattraper son retard et a donc dû se contenter de la 6ème place finale, à trois tours des vainqueurs. L'Allemand se satisfaisait tout de même de ses débuts en endurance, en vue de sa prochaine participation aux 24 heures du Mans : « Je me suis senti à l'aise dans la voiture pendant la course. J'ai fait un double relais avec un train de pneumatiques, ce qui a été dur pour les gommes. Gérer le trafic était également très intéressant et une expérience agréable même si je me suis fait peur quelques fois. Des fois, c'est le bon moment pour dépasser mais d'autres, ça ne l'est pas. »

C'est ensuite la Porsche n°17 qui a connu un contre-temps : alors qu'il était en tête depuis le début de la course, Brendon Hartley commet une erreur au bout d'une heure et demi de course dans le dernier virage, ce qui l'a fait sortir de la piste, où des commissaires étaient en train d'opérer. Cela a été sanctionner d'une pénalité de 15 secondes. Elle a donc alors dû céder la tête à la Porsche n°18. Mais ce n'était que le début des ennuis pour les polemans puisqu'un quart d'heure plus tard, Mark Webber était poussé dans ses stands pour régler des problèmes de suspension arrière. Les réparations lui coûteront un tour. Néanmoins, une fois réparée, elle s'est révélée d'une redoutable efficacité puisque Brendon Hartley est ensuite parvenu à signer le meilleur tour en course. Leurs efforts seront récompensés par la troisième place sur le podium. A la fin de la course, l'ancien pilote de F1 déclarait alors : « Nous nous sommes trop handicapés aujourd'hui. Nous ne voulons pas recevoir des cadeaux lorsque nous ne sommes pas au meilleur niveau. Je suis surpris que nous soyons parvenus à revenir comme nous l'avons fait. La vitesse de la voiture était bonne et, heureusement, la course est suffisamment longue pour nous permettre de revenir.  »

Au bout de deux heures de course, c'est l'Audi n°9 qui a également connu des problèmes puisque sa vitre gauche s'est détachée de la carrosserie, ce qui a nécessité un arrêt aux stands supplémentaires. Néanmoins, la victoire n'était pas l'objectif pour cette voiture, qui disposait d'un package aérodynamique des deux autres voitures d'Audi afin de pouvoir servir de référence, en vue de la préparation du Mans et des autres courses du championnat. Le trio Albuquerque/Bonanomi/Rast pouvait donc se satisfaire de sa quatrième place finale.

Derrière, Toyota a connu un week-end à oublier. S'il avait mal commencé avec l'accident dont a été victime Kazuki Nakajima en essais libres, il ne s'est pas amélioré pendant la course. Ainsi la n°2 de Stéphane Sarrazin, Alex Wurz et Mike Conway n'a pas connu de problèmes particuliers mais a tout de même terminé 5ème, à trois tours des vainqueurs, ce qui souligne un déficit de performance important.

Quant à la n°1, qui n'était pilotée que par Sébastien Buemi et Anthony Davidson, elle a été affecté par des problèmes d'accélérateur au bout de trois heures de course, ce qui a nécessité plusieurs arrêts successifs pour que la voiture retrouve son plein potentiel. Mais le mal était fait puisque le duo a perdu 14 tours dans l'opération. La fin de la course s'est donc résumée à une course contre la montre pour remonter les LMP2 beaucoup plus lentes. Mais les champions du monde en titre ont dû se contenter de la 8ème place finale.

La course a également très compliquée pour l'Audi N°8 d'Oliver Jarvis, Loic Duval et Lucas Di Grassi, qui avait déjà été impliquée dans l'accident avec la Toyota en essais libres. En effet, au bout de trois heures et demi de course, elle a été victime de problèmes électroniques, qui n'ont pu être résolus que par le changement de l'unité de commande électronique. De plus, dans l'avant-dernier tour, Oliver Jarvis est parti à la faute et a tapé le mur à Stavelot. Il est tout de même parvenu à ramener sa voiture jusqu'au drapeau à damiers en 7ème position.

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